Mince

les mots de la fin

Alors non, je n'avais pas prévu de prendre autant de temps pour écrire cette histoire, et si peu de temps pour publier la fin. Je m'excuse pour mon irrégularité, mes tentatives d'écriture ratées. Mince est imparfait, mais bien fini: j'ai fait le tour de ce que je voulais écrire, développer avec Selim.

Selim fait des erreurs, est bourré de défauts, maladroit parfois. Pourtant, il est attendrissant, il me touche profondément. Il est sensible, voire hypersensible s'il faut chercher à poser un nom sur ce qu'il vit.

Dans toute sa complexité, je dois avouer que si cette histoire m'a pris autant de temps, c'est parce qu'il y a énormément de moi en Selim. Que ce soit dans mon rapport à la vie, à la mort, au pré-deuil, au deuil, à l'amour, aux désillusions, aux espoirs, aux détails, aux familles où on a du mal à exprimer nos émotions. Ce sont des thèmes, motifs, qui me tiennent à coeur. Et je les ai offerts à ce personnage, que beaucoup d'entre vous ont détesté dans les trois tomes précédents.

J'ai grandi avec cette saga: d'abord, il y a eu Coline au lycée. Puis Angèle l'été avant le post-bac. Après, Anatole un an après le lycée, là Selim en bac +3. J'évolue avec eux, et ils ont un peu d'avance sur moi à chaque fois, mais... écrire leurs aventures me fait terriblement du bien.

Alors, qu'avez-vous pensé de Mince, en toute honnêteté?

J'ai sûrement paumé des lecteurs en chemin, mais je crois que c'est le tome le plus intime que j'ai écrit, un peu dans le même mood que celui d'Angèle. C'est un peu le symétrique de Zut, en plus chaotique.

Que retenez-vous de ce livre? J'espère qu'il n'a pas été trop niais. J'ai le bon espoir que Mince a été juste, qu'il fait réfléchir à bonne dose et qu'il apaise autant qu'il peut rendre mélancolique.

Avez-vous quelque chose à m'écrire?

(question par curiosité: quel tome avez-vous finalement préféré?)

Merci d'être encore là, à me lire, ça me touche profondément. Mes remerciements sont aussi sincères que le "je t'aime" et "au revoir" de Selim, du regard entre lui et Coline sur le quai, des rires entre amis et du soutien entre les deux quasi-frères.

Elo