BARREAU 2

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Encore quelques vidéos avant que ce ne soit les dernières du mois, et que ce soit les "vacances de Noël", que je passerais avec ma famille. Comme chaque membre du loat, respectivement. Jordan et moi-même ne parlons pas. Je suis appuyé sur son épaule, et lui, il me tient la main. Comme à son habitude désormais.

Ça fait assez bizarre mais je n'ai pas à m'en plaindre. Je suis heureux en ce moment et je ressens beaucoup moins d'angoisse. Je réalise que maintenant, après avoir encaissé toutes ces choses, que Jordan est vraiment important pour moi. Sans lui, avec moi, mes crises d'angoisse prennent le dessus sur moi. Sur tout. Elle prend mon âme, et ma raison d'être, à chaque fois, me nargue, armées de ces sbires démoniaques. 

Mais vous savez... J'ai l'impression que ce n'est pas la fin. Que ce n'est que le début du commencement. L'espoir est traitre, souvenez vous de ça. Ne prenez jamais rien pour acquis. 

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Je me sens beaucoup mieux en restant dans la même pièce que Jordan. Je me sens à ma place, même s'il y a une foule indécente autour de moi.

Je suis sur ma chaise de bureau, j'essaie de travailler sur un son assez comique à utiliser prochainement. Il y a la fenêtre à ma gauche, les rideaux sont à moitiés ouverts afin que je puisse voir mon écran. Mes yeux se posent sur une envolée d'oiseaux, soudaine, mais agréable à regarder. Je trouve assez fou de voir à quel point le monde est indifférent face à des choses qui, tout autour de nous, s'illumine et réussissent à éblouir un regard encore enfantin comme le mien. 

- Je suis tellement désolé de t'avoir fait gâché autant de ton temps à essayer de dénicher quelque chose sur moi. Tu savais très bien que tu étais hors de mes pensées à ce moment-là, mais tu as continué, T'as jamais abandonné alors que moi-même je tentais d'abandonner chaque jour qui passe... Et j'en ai gâché du temps. Beaucoup trop de temps, à vrai dire. Je t'ai fuis, tant de fois, alors que c'est ce que j'avais vraiment besoin... Toi, ai-je murmuré, regard toujours braqué sur cette fenêtre dont le ciel bleuté venait me rappeler les pupilles enchanteresses de Jordan. 

Je n'ai pas senti cette silhouette s'enfoncer dans mon studio, et surtout je ne l'ai pas sentis s'approcher de moi. Mon casque audio sur les oreilles, bruit de basses et de divers instruments numériques, et mes pensées volantes face au ciel... J'eût donc un sacré sursaut lorsque j'ai sentis une main se poser contre ma nuque, fraîche, surprenante. J'ai retiré mon casque avec une rapidité inouïe avant de plonger mes pupilles cuivres dans celles identiques au ciel derrière moi. Jordan.

- Et bien, à ce que je vois, ça rêvasse de moi par ici, a-t-il déclaré dans un semblant de rire moqueur. Théo, tu sais, je ne t'en veux pas du tout concernant toutes ces choses. Tu n'étais pas dans ton assiette, la tête un peu dans les nuages, et le mental dans les chaussettes donc vraiment, relax, repose toi maintenant. J'suis là.

Je laisse un sourire éclaircir mon visage avant de sentir un poids s'écarter de ma cage thoracique : la pression des événements récents. Ses yeux observent les miens, comme pour déchiffrer mes plus grands secrets restants, alors que je pose mon casque et que je viens agripper le col de son tee-shirt de mes mains pour le faire s'abaisser à ma hauteur. Il s'avance vers moi, s'abaisse comme je l'eût désiré avant de faire rencontrer ses lèvres aux miennes pour la troisième fois de la journée. cela aurait pu durer bien plus longtemps si Thomas n'avait pas décider de toquer à la porte. On s'est séparés rapidement, moi arrangeant mon casque sur mes oreilles et Jordan se grattant la nuque et faisant mine de regarder mon travail sur l'ordinateur.

Un sourire se fend sur mon visage une nouvelle fois, trouvant cette situations vraiment drôle.

Jordan me calme, me remplis d'une joie énorme et indescriptible. Je ne ressens plus de traces d'angoisse, de nervosité et de peur. Et ça me plaît. Je me reconstruis. Grâce à lui. Avec lui.

𝗘𝗖𝗛𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝗟'𝗔𝗡𝗚𝗢𝗜𝗦𝗦𝗘︕  𝗃𝗈𝗒𝗌𝗍𝗎.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant