𝗡𝗢𝗨𝗦 𝗦𝗢𝗠𝗠𝗘𝗦 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗖𝗘𝗧𝗧𝗘 𝗩𝗢𝗜𝗧𝗨𝗥𝗘 𝗤𝗨𝗜 𝗡𝗢𝗨𝗦 𝗧𝗥𝗜𝗠𝗕𝗔𝗟𝗟𝗘 𝗣𝗔𝗥𝗧𝗢𝗨𝗧, du loat jusqu'à nos domiciles ou bien lieu de tournages extérieurs. Je sens monter le stresse en moi, partant de la base de mes pieds jusqu'à la racine de mes cheveux. Et ce, non sans laisser mon estomac et mon cœur indemne.
Joyca est au siège passager, à côté de moi, son portable à la main. Il a l'air bien plus calme que moi, qui est déjà entrain de paniquer à l'idée de tourner une vidéo pour cette semaine. J'ai des maux d'estomac, les mains moites contre mon volant et cette impression de mourir de l'intérieur, bloquant une partie de mon air acquis dans l'enceinte de mes poumons.
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Nous sommes arrivés aux studios, et je me prépare malgré la sensation désagréable que me procure les battements de mon cœur. J'ai l'impression qu'il pompe en vain, que le sang est figé dans chacune de mes veines.
Il faut que je m'assois, car je pense que je ne tiendrai plus longtemps sur mes deux jambes. Je dépose mon téléphone sur le bureau où est posé quelques restes de UberEat de ce midi, puis me laisse tomber sur la chaise de bureau qui finit par rouler quelques centimètres sous mon poids.
Je laisse mon crâne tomber entre mes mains. Mon cerveau doit tourner à pas moins de mille à l'heure. Ça y est, dans quelques instants, soit je recrache le contenu de mon estomac, soit je me glisse en boule dans un coin du studio afin de pleurnicher. Vraiment... Je préfère de loin me cacher et pleurer plutôt que dégueuler le déjeuner.
Je me lève, j'entends du bruit dans le couloir. Joyca doit avoir fini de préparer les connotations, la caméra ainsi que les lumières. Il a même dû faire quelques tests.
Pris d'une panique soudaine, je me glisse sous le bureau afin de me cacher de son regard, de son jugement et de sa fatigue vis-à-vis de moi et mon comportement. Il doit être tellement fatigué de devoir me réconforter à chaque début de tournages...
Une larme, puis deux, puis un torrent d'eau salée déferle sur mes joues constellée de rousseurs. Une main sur la bouche afin de rendre silencieux mes sanglots et une autre tenant mon haut, à l'emplacement de ma poitrine. Mon cœur menace de s'éteindre.
Je sanglote dans le plus grand des silence pour ne pas me faire entendre, mais la douleur dans ma poitrine est si forte que j'en penserai à des coups de couteau me transperçant à de multiples reprises. Je ne souhaite pas retourner devant cette caméra de malheur, avec le sentiment d'être de trop et la vague impression que je ne mérite plus ma place.
Je ne veux pas refaire, encore et encore, de manière interminables, de crise de panique à chaque fois que le moment vient à se présenter. Je ne veux pas que mes abonnés soient déçus, que les membres du loat soient déçus et qu'il soit déçu. Jordan Rondelli.
Jordan, principalement connu sous le nom de Joyca, est le seul à qui je ne peux rendre une réponse négative. Il est donc ce maillons, se présentant au milieu, soutenant ma carcasse désarmé et le loat.
J'ai envie de hurler, putain, je veux hurler à m'en briser les cordes vocales. Mes ongles s'enfoncent dans ma peau, glissent contre elle de manière féroce et rapide. Et je ne peux pas m'arrêter. Comme si, me faire du mal de cette manière viendrais à résoudre tous les problèmes.
J'ai l'impression que Jordan est là, devant le bureau alors je cesse de respirer pour tenter d'entendre un bruit qui serait, finalement, une preuve tangible de sa présence. À même pas deux mètres de moi.
Et je fût servi en entendant ses chaussures glisser contre le sol de mon studio jusqu'à la sortie, fermant la porte derrière lui en marmonnant quelques paroles que je ne pût entendre.
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𝗘𝗖𝗛𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝗟'𝗔𝗡𝗚𝗢𝗜𝗦𝗦𝗘︕ 𝗃𝗈𝗒𝗌𝗍𝗎.
Fanfic❛ 𝗘𝗖𝗛𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝗟❜𝗔𝗡𝗚𝗢𝗜𝗦𝗦𝗘 ; ❜┊˚ ̥۪͙۪◌ théo est un garçon plutôt très anxieux. Les crises de paniques s'enchaînent à chacun des tournages effectuées pour sa chaîne YouTube. Il s'isole jusqu'à ce que Jordan, son meilleur ami, le force...