BARREAU 8

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Je tourne en rond, dans mes pensées, cherchant un endroit dans lequel je pourrais me cacher de ma conscience si agressive. Je porte un gâteau à ma bouche, croque dedans et le sucré l'emporte contre mon palet. Je me concentre sur ce que je mange et continue de marcher vers mon studio, mon esprit me déclarant maintes et maintes fois que je ne suis pas mort lors d'un tournage, et que mes abonnés, les gens qui me suivent au quotidien, ne m'ont jamais agressés ou même rabaissé sur mon contenu. Je respire, je sens le stress et l'angoisse se fondre dans mes veines pour remonter jusqu'à mon cœur et mon cerveau, mais je tente de ne pas leur laisser l'accès à ma tête, à mon esprit, à mon organe vital car pour l'instant, je me sens bien. Pas trop nerveux, pas trop malade. 

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Un bruit me fait sortir de mes pensées, puis mon nom s'échoue dans mes oreilles et une réponse, dont je n'arrive pas à comprendre le sens, me parvient. Quelqu'un me chercherait-il ? Je me relève de mon assise, à mon bureau, pour passer la tête dans le couloir. J'entends de nouveau mon prénom, et cette fois-ci, il vient du studio de Jordan alors je m'y empresse. Que me veut-il donc ? J'entre après avoir subtilement toqué à sa porte, il me tourne le dos et à l'air de réfléchir à quelque chose. Qu'est-ce donc ? Puis, lorsque je me suis approché, il s'est tourné et m'a fait face, posant son regard sur mon visage confus. Je le désiste pour regarder son ordinateur, avant de déposer trois doigts sur son piano. Je commence à jouer une mélodie, qui n'a peut-être ni queue ni tête mais ça m'amuse, me détends. C'est un peu boiteux, je n'ai pas l'habitude d'utiliser le piano dans mes sons lorsque j'en fais, occasionnellement, alors parfois, mes doigts glissent sur la touche voisine et décide de m'arrêter. Je fais plus de dégâts qu'autre chose. Nos regards se croisent, une nouvelle fois, et je ne peut empêcher un sourire de s'afficher sur mes lèvres : je me si bien avec Jordan que j'en oublie mes peines, mes angoisses et mes tracas. Il me souffle qu'il nous faut tourner, dans quelques minutes. C'est des paroles qui, avant, aurait pu m'angoisser mais aujourd'hui, nullement. Je n'ai plus peur de la peur. Il ne me reste qu'à arrêter d'avoir peur, et cela sera bien plus simple que je ne l'imagine.

𝗘𝗖𝗛𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝗟'𝗔𝗡𝗚𝗢𝗜𝗦𝗦𝗘︕  𝗃𝗈𝗒𝗌𝗍𝗎.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant