Chapitre 76

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Les rues commencent à devenir desserre et silencieuse. Le silence paisible est interrompu par mes deux jeunes amis, ils ne savent donc pas rester calmer plus de dix minutes. Ils ont commencé une sorte de parcours urbain, Killua survole les voitures et Gon court sur les toits. Apparemment le premier qui arrive à l'hôtel gagne une semaine de dessert.

Kurapika et moi les regardons s'éloigner de plus en plus et quelque minute plus tard les voilà hors de porter de vue.  Le blond à retrouver le sourire ce qui me comble de bonheur. Il mérite de vivre avec la conscience apaisée. Mais je sais que ce chemin est encore long, sa peine ne s'arrêtera pas avant que son esprit ne sera pas lui-même en paix, il veut rendre à ses camarades morts ce qu'il leur appartenait, c'est une marque de respect et peut être même une façon pour lui de faire le deuil de ces compagnons.

Il m'a avoué qui n'allait pas épargner Kuroro et les autres membre responsable de cet acte. Même si c'est une vérité dur à accepter c'est en partie ce que mérite l'araignée. Voir Kuroro mort me ferais bien trop de mal, mais il me reste un espoir, Kurapika a bon cœur et doter d'une forte intelligence je pense qu'il a compris que tuer ne répara pas les dégâts déjà causer.

-Je suis désolé pour tout à l'heure, je me suis emporté.

-Ne t'excuse pas, ta colère et légitime. Il me répond d'un sourire. Donc tu travailles chez les Nostrad ?

-Oui en tant que garde du corps pour sa fille unique. 

Celle que Kuroro m'a parlé d'elle, avec le don de voyance.

-Et toi ? D'après ce que Killua m'a dit-tu enfin... Hisoka occupe une grande place. Au vu dé rougissement sur ses joues, je devine assez rapidement ce que Killua a dit, encore des paroles déplacer.

-Ne croit pas ce que Killua te dis ce petit monstre ne sort que des conneries. Il rigole suite à mes paroles un peu sec, mais juste. Excuse-moi de m'emporter, mais il m'énerve à des moments je rêve de le faire rôtir ! Ce gosse est insupportable !

-Ça prouve qu'il tient à toi d'une certaine manière, il t'embête pour le plaisir tous comme il le fait avec Gon. Le ton calme de sa voix a pour effet de m'apaiser.

-Tu as raison, mais j'aimerais bien m'en passer à certain moment. 

Il nous a fallu une bonne demi-heure pour arriver devant l'hôtel de Killua et Gon. Je peux très clairement dire que ce n'est pas le même endroit que celui où je suis. C'est un hôtel beaucoup plus banal sûrement un que j'aurai pris si Hisoka n'était pas avec moi. La bâtisse est en bois et on voit très clairement qu'elle ne date pas d'aujourd'hui, les vitre sont de taille moyenne et l'immeuble compte au moins deux étages pas plus.

Killua nous a traité de limace et Gon la suivis dans son délire. J'ai dû faire ma gamine à mon tour pour rentrer dans leur jeu, Kurapika rester là à nous regarder nous chamailler. Les bonnes nuits sont vite passées et j'ai même réussi à voler un câlin à Killua j'en suis fier. Il était rouge, c'était si mignon de le voir comme ça même Gon à rigoler devant la scène en le nommant de tomate, mais je me doute bien que Killua était gêné de notre proximité et que Gon lui faisait seulement abstraction du contexte pour uniquement rire de la tête de son ami.

Sur le chemin du retour Kurapika a insisté pour me raccompagner jusqu'à ma chambre d'hôtel. Chose que j'ai accepté, marcher à ses côtés m'apaise et je suis contente de le revoir même si ce fut de courte retrouvaille cette journée m'a semblé parfaite. Les revoir m'a fait un bien fou, c'est tout ce que j'avais besoin en ce moment.

-C'est donc ici que tu séjournes. Il détaille chaque coin de la bâtisse. C'est spacieux je suis dans un similaire à trois rues d'ici.

Ultimatum Où les histoires vivent. Découvrez maintenant