28. Chapitre 11 : Sentiments

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Pdv Pixys :
Lundi 7h30

Les maraudeurs semblaient être passer à autre chose après l'histoire avec Remus. Je pris mon petit-déjeuner en leur compagnie et j'avais l'impression qu'ils me regardaient bizarrement.
Ils ralaient encore pour leur cours avec les serpentards, en potion en plus. Je plaignais quand même les pauvres vert argent qui allaient sûrement en prendre plein la tête, je connaissais assez mes amis pour savoir qu'ils n'y avait pas à s'inquiéter pour eux dans l'immédiat.

Je partis tranquillement à mon cours de botanique attendant déjà la deuxième heure pour entendre les bêtises des maraudeurs. Je crois qu'après cette heure ma plante et moi on fut traumatisé, on avait essayé de d'assassiner mutuellement....
Xénophilius était encore une fois entrain de faire une blague sur ma maladresse à cause de joncheruines, pendant que Pandora essayait piètrement de me réconforter. Au moins elle, elle avait de la sympathie, pas comme certain. Bien sûr je ne vise personne en particulier. N'est-ce pas Xenophilius ?

On partit donc dans cette bonne humeur en métamorphose, rejoindre nos ami.e.s rouge et or.
Les griffondors n'étaient pas là quand nous sommes arrivés. Ils arrivèrent une fois le cours commencé, sentant une odeur atroce. Certains manquaient même à l'appel.

-"Qu'elle est donc la raison du retard de tout les griffondors ?"

Demanda la stricte McGonagall, les lèvres pincer appréhendant sûrement la vérité. Fusillant déjà les maraudeurs qui venaient d'entrés.

-" Ma très chère Minny, je vous jure que cette fois-ci nous n'y sommes pour rien."

Dit d'un ton solennel Sirius, appuyer par les hochement de têtes des trois autres.
Le haussement de sourcils, de la professeur prouva qu'elle n'était pas convaincu.

-"Ils ont raison professeur, pour une fois que ce n'est pas eux. Un élève à juste raté sa potion."

Expliqua Lily tout en allant s'assoir à sa place.
Le regard suspicieux de McGonagall sonda les quatres farceur avant de reprendre son cours.
On fit l'examen pratique en faisant apparaître des objets, les griffondors étant les seuls à ne pas être passer.

-"C'était une catastrophe....j'ai à peine réussi à faire apparaitre un rouleau de parchemin....je suis fichu en métamorphose."

Je dis avec dépit pendant qu'avec mes ami.e.s on se dirige vers notre prochain cours.
Même si il n'était pas en commun on faisait un peu de chemin ensemble.

-"Toi au moins tu as réussi à faire apparaitre un objet plus gros qu'une plume..."

Rajouta Pet' sur le même ton que moi.

-"Mais non, je suis sûr que vous vous en êtes bien sorti."

Essaya de nous rassurer Rem'.

-"Ça sera jamais pire que McLaird. Franchement cette fille ne sait pas se servir d'une baguette."

Se moqua Siri, sûrement dans une tentative de nous remonter le moral.

-"Une bombabouse ne doit pas rapporter beaucoup de points aussi."

Fit remarquer Pandora sur un ton un peu perdu.
On ricana tous en repensant à la tête de McGonagall, quand le griffondor avait fait apparaître le récipient pestilentielle devant elle. Finalement on dû se séparer, nous allant en potion et eux en botanique.

Les potions se passèrent relativement bien, avec ma potion un peu au dessus de la moyenne, pour une fois.
L'arithmancie fut plus compliqué mais heureusement que Lily était là pour m'aider.

Déjà midi, temps était passés à une allure. Je discutais activement des cours avec Xenophilius et Pandora en allant dans la grande salle, manger avec nos amis griffondors. Tout le monde avait l'air de bonne humeur, même si Rem' semblait encore ailleurs, ça commençait à m'inquiéter.
Depuis l'histoire avec Marie Biggs, il ne faisait que réfléchir sans faire attention aux autres, et j'avais une impression qu'il m'évitait. J'avais mal de me dire ça, j'avais beau essayer de me convaincre que ce n'était que dans ma tête, à chaque fois que je croisais son regard et qu'il le détournait c'était pire qu'un Doloris. Tout plein de questions étaient entrés dans ma tête et elles ne faisaientt que grossir en nombre, à prendre de la place dans mon esprit. Je me torturais à essayer de trouver les réponses seule, sans vouloir le déranger, l'inquiéter pour rien. Je le connaissais, pas depuis longtemps certes, mais je savais qu'il s'inquiétait vite pour rien, qu'il se fabriquait un balai et se dévalorisait.
Un peu comme moi, sauf que c'était plus compréhensible et plus dur pour lui.

Au mauvais endroit au mauvais momentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant