25. Chapitre 9 : Un soutien moral

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Pdv Pixys :
Jeudi

Il était neufs heure, suite au cours de défense contre les forces du mal qui avait été arrêté. Avec l'arrêt prématuré du professeur, dont on avait eu aucune nouvelle.
Je commençaient à dix heures en potion accompagné des gentils Pouffsoufles. J'avais encore le temps mais je me descend quand même.
Pandora est déjà en bas dans la grande salle, avec Xenophilius. Je les rejoins directement, on discute comme toujours.

Bouboule revient aujourd'hui encore. Ma sœur avait dû le renvoyer, pour que je le garde cette fois.

-"Tu reçois souvent du courrier en ce moment."

Me dit Pandora, me faisant sursauter de surprise.

-"Ah. Euh...oui, ma famille à beaucoup de chose à me dire en ce moment. On prépare le plan pour les grandes vacances."

Je répond un peu vite à son observation. Sans dire toute la vérité, mais seulement une partie ou ce qu'il s'en rapproche le plus.

Une lettre accompagnait encore mon hibou, je la prend et remarque aucune écriture dessus. Ce détail me fait douter que ce sois ma soeur. J'en fais fis, et avec le temps qu'il me reste j'emmène Bouboule à la volière sans les deux autres serdaigles.
Le seul petit détail oublié, qui me revient quand je vois le groupe de serpentards de mon année, et qu'ils me repèrent aussi. Le cours de Défense contre les forces du mal aurait dû être avec eux, donc ils commençaient aussi à dix heures.
Je me dépêche dans les couloirs, espérant avoir au moins le temps de déposer mon hibou à la volière. Je ne voulais pas impliqué Bouboule dedans, surtout que si il touchait à une seule de ses plumes j'ai peur de ma réaction. Oserait-je abandonné Bouboule ? Ou au contraire est-ce la seule chose que je suis prête à défendre au péril de ma vie ?

Préférant ne pas le savoir, je me mis presque à courir. Par je ne sais quel miracle j'arrivis à la volière, même si les escaliers bien qu'immobile avait failli avoir ma peau à plusieurs reprise. Après avoir déposé Bouboule et le laissant avec ses nouveaux amis, j'espère, je me fait coincé dans un embranchement par les vipères de mon année.
Et ce qui devait arriver, arriva. La douleur pénétra au plus profond de mon être, en même temps elle semblait déjà venir de l'intérieur. Sensation de fourmille, qui tout d'abord commençait tout petit mais très vite elles creusaient des trous, elles arrachaient la peau plutôt que de simplement grouiller à l'intérieur pour engourdir nos membres comme d'habitude. Bien sûr mes tortionnaires avaient eu la présence d'esprit de me jetter le sort de silence.
La souffrance dura encore, interminable, j'attendais plus qu'ils m'achevent. Je voulais qu'ils m'achevent.

Mais il n'en fut rien. Ils me laissèrent avec ma douleur, mon mal-être. Mes questions dans la tête, et mon dégoût personnel.

Après mon temps de récupération je me relève, vais directement à mon cours de potion ne voulant pas être en retard. Heureusement que j'avais eu la présence d'esprit, de prendre mon sac de cours.
J'arrive à temps, Merlin merci.
J'ai juste le temps de rejoindre mes deux amis que l'on rentre.
Le cours passe vite, cette sensation de fourmillements toujours présente, sans la douleur, presque lointaine, mais gênante reste. J'ai beau faire de mon mieux pour bouger, ne plus les ressentir, ils restent, discret mais ils restent là, présent. On a une évaluation, pour faire une potion en une heure. Ma potion, grâce à mon binôme, arrive difficilement dans la moyenne.
On enchaine avec botanique, toujours accompagné des gentils Pouffsoufles. Sans que j'ai pu me débarrasser des fourmillements.

Dans une heure j'allais devoir mes amis, et amies griffondors. Il fallait que je réussisse à faire bonne figure, sinon ils se douteraient de quelque chose. En plus je devais être là pour soutenir Rem' maintenant que je connais son secret.
Il allait bien plus souffrir que moi, je n'avais pas le droit de me plaindre.
L'heure passa au ralenti, mais vite en même temps. Étrange sensation que de subir le temps.
Ma plante toujours vivante, je sors du cours avec mon couple d'amis. On discute jusqu'à s'asseoir à la table des griffondors.

Au mauvais endroit au mauvais momentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant