14.Chapitre 5/Remus

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Toujours vivant malheureusement, avec quelques courbatures de la veille mais vivant.
Cette bataille avait été un carnage. Sirius c'était retrouvé à dormir dans la malle de James, qui lui dormait sur le haut du lit à baldaquin de Peter, qui dormait sous le lit de Franck et je ne vois pas Franck depuis la commode de Patmol.

Je me lève et vais dans la salle de bain pour me passer un coup d'eau sur le visage. Une fois devant la porte ouverte de la salle d'eau, je met un moment à analisé la scène. Franck était là sur le lavabo entrain de dormir, ne voulant pas le déranger je décide de passer plus tard pour me laver.

Une fois tous mes camarades de dortoir réveiller, je me lave, m'habille et prend le chemin de la grande salle avec mes amis.
Je ne parle pas pendant le trajet et quand on mange aucun de mes amis ne m'embête même ceux qui ne savent pas, sentant sûrement que ça n'allait pas.

Ce n'était que le debut de la journée mais je pensais déjà à ce soir. À la nuit horrible qui m'attendait, pour moi comme pour mes amis. Je me sent mauvais, mon loup ressort encore plus, je peux presque le sentir à côté de moi à me regarder, à me parler, à me susurrer de me lâcher, d'être comme lui.

Je n'étais pas vide aujourd'hui, non j'étais plein de colère, irritable au moindre mot comme à chaque fois.

Je pars avec les trois autres maraudeurs en cours de sortilège, heureusement c'était avec les pouffsoufles je n'aurais pas supporter les vipères.
Le professeur est devant la salle quand on arrive, on entre et les deux heures passe trop vite à mon goût. Chaque heure me rapprochant un peu plus du moment fatidique.

On va ensuite en botanique avec les Serdaigles, me rappelant que je n'avais pas qu'une pleine lune à géré.
Avec les garçons on est déjà arrivé quand Cornedru me donne un coup dans les côtes, je me tourne vers lui pour l'engueuler mais je vois qu'il regarde un truc derrière moi. En me retournant je vois Ruwen avec ses deux amis.

Je reste là à la regarder sans rien dire, mon état ne me permettant pas de régler ça aujourd'hui. Mais il le fallait, le plus tôt sera le mieux.
On rentre dans la classe et directement, les messes basses entre mes amis commencent.
Durant toute l'heure de cours on débat pour savoir quoi faire, n'étant pas d'accord sur la manière à employer. Finalement on fait un choix entre toutes ces options.

Le cours enfin terminer avec les autres maraudeurs, je m'avance vers Ruwen et les deux autres Serdaigles.

Une personne parmis mes amis l'interpelle.

-"Ruwen, est-ce qu'on peut te parler ?"

Elle se retourne, comme figé. La brune me lance un regard juste après avoir eu une expression de désespoir, après avoir croisé mon regard sûrement pitoyable la sersaigle semble se résigner.

Elle n'a pas l'air très confiante quand elle fait un sourire timide et hoche la tête.
Dans ma tête c'est tout un tas d'émotion qui passent, la joie, le soulagement mais aussi l'angoisse, la peur, l'appréhension et surtout de la colère.
De la colère parce que ça devait arriver aujourd'hui, qu'il avait pas été foutu de régler. Son incompétence l'énervait, ainsi que lui-même et ce qui l'était. Tous ça le mettait en colère.

Alors que l'on allait aller dans un coin moins fréquenté, au bout du couloir on entend un rugissement de colère qui dit tous nos noms.

-"BLACK ! POTTER ! LUPIN ! PETIGROW ! DANS LE BUREAU DU DIRECTEUR."

C'était McGonagall, qui semblait au bord de l'infarctus.

-"Est-ce qu'on peut y aller juste après s'il vous plaît Minnie ? On ne voudrait jamais raté une visite à ce cher Albus ne vous en faites pas."

Au mauvais endroit au mauvais momentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant