𝘓𝘪𝘷𝘢𝘪 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳 | 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐁𝐎𝐃𝐘 𝐈𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄

13 - Attends...

Pdv (T/p) :

- C'était vraiment nécessaire le bandeau sur les yeux ? Je demande ennuyée en sortant des souterrains, enfin je suppose mais je ne vois pas donc je ne peux pas le confirmer.

- Oui. Il répond simplement et sèchement.

À ce point là je ne sais même plus pourquoi je continue de lui poser ce genre de question...

J'entends un gros bruit qui résonne partout autour suivit d'un grincement désagréable me titillant les oreilles. Livaï me force à avancer, et il m'aide à monter dans une voiture. Les portières se claquent, il murmure quelques mots au chauffeur ou à la chauffeuse et l'engin démarre.

- Maintenant je peux enlever ce truc chiant ? Je râle, le tissu m'irritant la peau.

En guise de réponse il défait le nœud qui reliait les deux extrémités et laisse tomber le bandeau sur mes genoux. Une fois à découvert, ma première réaction fut de regarder aux fenêtres, avant de voir qu'elles étaient teintées de noir à tel point qu'un éclat, une poussière de soleil ne pourrai pas m'atteindre.

- C'est une blague ?!? Je me désespère en m'affalant dans mon siège en cuir, très luxueux d'ailleurs.

- Le trajet n'est pas long ne vous en faites pas. Me rassure le chauffeur.

- Merci Monsieur. Je soupire et calle ma tête contre la vitre en espérant ne pas avoir le mal de voiture d'ici là.

- (T/p) ce soir il faut que tu te comportes bien, ne fais pas n'importe quoi.

- Genre je ne sais pas bien me comporter ? T'es culotté.

Il tic à cette insulte et fronce les sourcils.

- Déjà tu vas devoir vouvoyer tout le monde, et si quelqu'un te fais des avances tu dois les accepter, si quelqu'un te pose des questions sur ta vie personnelle tu mens et si on te demande quelle est notre relation tu réponds amants.

Amants ?!?

- A-amants ?!

- Une des dirigeantes sera sûrement jalouse en entendant ça, et elle voudra probablement se débarrasser de toi étant donné qu'elle m'apprécie romantiquement, et à ce moment là je lui ferais un prix pour te vendre beaucoup trop cher qu'elle acceptera. Il m'explique avec une neutralité sans pareil.

Je crois rêver, j'ai jamais vu un aussi gros move de bâtard.

- Tu vas vraiment me vendre...? Je le questionne déçue.

Il me fixe sans rien dire, ses pupilles traversant les miennes avec intensité.

- On est arrivé. Nous dit le chauffeur.

Effectivement c'était rapide. Livaï me regarde toujours alors je l'ignore royalement et ouvre la portière seule comme une grande personne. Face à moi, une immense prairie fleurie, et surtout le ciel bleu tournant à certains endroits au rose orange.

Sans que je ne le contrôle, je me mets à pleurer à chaudes larmes. Je n'avais pas vu la lueur du jour depuis une semaine, ça m'avait tellement manqué que j'en pleure de joie.

Mais j'étais tellement abordé par ce paysage que je n'avais pas remarqué que Livaï me fixait encore. À ce moment il était pensif, et se posait probablement pleins de questions sur ma personne et ma valeur.

- C'est tellement beau !!! Je m'exclame et cours avec ces talons dans le champ de fleurs, avant de percuter quelqu'un. Aïe !

- Ouch ! S'exclame cette personne en même temps.