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Bizutage

Dylane s'arrêta au milieu de la route, l'entre-sourcil légèrement froncé

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Dylane s'arrêta au milieu de la route, l'entre-sourcil légèrement froncé. Les voitures continuaient à se garer à proximité pour la soirée. Herio fourra ses mains dans ses poches de veste, se repositionnant sur place.

— Tu la connais d'où, Dylane ? demanda-t-il d'un ton qui n'indiquait rien de bon.

— Elle fait partie de ma promo.

Il ferma les yeux. C'était comme un cauchemar. Son stress était contagieux. Dylane s'humecta les lèvres, le cœur battant à tout rompre.

— Pourquoi ? C'est grave ? C'est sa copine ?

Il inspira et expira lentement, sa main pressée sur son front, maintenant.

— J'sais pas trop. J'sais plus, Dylane. Faut qu'on se sépare.

— Comment ça, faut qu'on se sépare ? C'est si grave que ça ?

— C'est pas une question de gravité, mais d'Emma-Lise qui me connaît et qui connaît Axel. On va faire genre qu'on se connaît pas.

— Je lui ai dit que je venais avec quelqu'un.

— T'as qu'à mentir, dit-il, lui filant le paquet de chips.

— Autant ?

— Oui, autant ! Et c'est pour toi que je fais ça. Pour pas que tu sois dans une position délicate.

— Mais elle est très gentille, cette fille.

Il fit la moue.

— Tu connais pas bien les Amsellem. Mais y'a un début à tout... Enfin, si tu veux y aller, hein. Si tu tiens à ton honneur, tu peux partir.

— C'est qu'une soirée...

— D'intégration, ajouta-t-il à la hâte. Sûrement organisée par son frère le taré.

Dylane se retira dans le silence. Elle voulait vraiment y aller. Pour rencontrer de nouvelles personnes. Que pouvait-il se passer à part quelques dérapages dont ils en riraient entre amis ?

— T'as pas trop l'air de comprendre, Dylane.

— Axel aussi pensait que j'étais tarée, répliqua-t-elle. Je m'appuie pas sur les ressentis des autres pour me faire ma propre idée.

— Très bien, miss independent. Alors fais-toi plaiz. Mais viens pas te plaindre après.

Et puis, il partit. Sans rien dire de plus. Comme s'ils s'apprêtaient à entrer dans la maison d'un psychopathe que le FBI recherchait depuis des années, sans succès. Elle descendit la rue, bouteille et paquet de chips à la main, guettant les passants.

La façade était en quartzite. L'extérieur était jonché de plantes, jusqu'à la clôture noire bordée de lierre. Il y avait un carport en bois où se trouvaient des canapés blancs, une télévision et un coin barbecue. Dylane trouva d'un coup d'œil la porte d'entrée noire avec vitrage après avoir descendu quelques marches. Elle fut accueillie par deux jeunes qui distribuaient des papiers.

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