14%

801 83 162
                                    

L'étang du vieux beau était connu pour son histoire que de nombreux Sercenois prenaient pour plus qu'une légende

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

L'étang du vieux beau était connu pour son histoire que de nombreux Sercenois prenaient pour plus qu'une légende. Il était associé à Edgar, un vieil homme, le plus beau Sercenois ayant vécu des siècles avant. Ce dernier avait perdu sa bien-aimée avant leur union et n'avait cessé de chercher une partenaire. Était dit que l'étang avait été fondé de chacune des larmes qui avaient coulé après chacune de ses déceptions amoureuses.

À dire vrai, le nom complet du lieu était l'étang du vieux beau au cœur brisé, parfois associé à des histoires paranormales de jeunes qui auraient vu l'âme égarée d'Edgar pleurer près de l'étang en édification. De nombreux touristes, dont des youtubeurs du paranormal, venaient visiter le lieu et les garrigues à proximité, Axel expliqua à Dylane qui n'avait jamais entendu parler des touristes, ni même de l'étang.

Ils traversèrent la sylve dont la moitié des arbres avaient été accessoirisés avec une lanterne d'extérieur — en dégustant les châtaignes. Dylane se brûla à plusieurs reprises la langue à cause des coquilles et Axel en eut ri. Elle n'avait pas su faire autant, ses pensées focalisées sur les dires de sa mère. Et dans ces moments-là, elle le voyait comme un Herio qui ne cessait de faire rire les autres pour les livrer sur d'autres pistes que celle qui menait à sa vérité.

Ils finirent par atteindre le ponton en bois avec des lampes de sol en saillie qui donnait vue sur la pièce d'eau. Les deux s'adossèrent à la balustrade, Dylane plus doucement qu'Axel, craignant que cette dernière s'écroule avec leur poids combiné. Il la contempla quelques secondes avant qu'un sourire bath éclose sur son visage.

— Pourquoi tu souris ? demanda-t-elle face à ses lèvres qui dévoilaient ses dents.

— À cause de toi.

Dylane haussa les sourcils, accompagnée d'un début de sourire.

— Et je pourrais connaître la raison ?

La brise et le rire d'Axel étaient en pleine eurythmie, au point de faire du vent le reflet de ses cordes vocales vibrantes, celles qui produisaient ce rire qui caressait la peau de Dylane. Ses yeux plongèrent à corps perdu dans ceux de l'ennemie de la veille.

— Ton parfum, répliqua-t-il d'une voix dolce. Je l'ai pas senti tout à l'heure.

— Tu penses que j'en ai mis pour toi ?

Il tourna la tête vers l'étendue d'eau. Elle l'imita.

— Ce serait une bonne évolution de savoir que je suis plus qu'un souvenir traumatisant pour Dylane Michaud.

Elle ramena derrière son oreille quelques mèches de cheveux poignant sur son visage.

— Tu t'es pas suffisamment approché tout à l'heure pour le sentir, objecta-t-elle.

Axel la regarda d'un air amusé.

— Si je m'étais collé à toi en ville, là, à enrouler mon bras autour de ton cou pour jouer le rôle de ton petit-copain et te protéger de leurs regards, t'aurais trouvé ça trop intrusif de ma part et aurais gueulé juste après que c'est trop cliché. Je t'aurais énervé encore plus et on aurait fini par ne pas se parler pendant un temps pour créer de la distance. Et ça m'aurait énervé. Mais il sent bon ton parfum. Ça va bien avec ton image.

1%Où les histoires vivent. Découvrez maintenant