‼️ TW ‼️
mention suicide, pensées suicidaires
faites une pause si besoin 💜NDA 2023 : Je refuse de relire ce chapitre pour la réécriture. Excusez-moi pour les tournures bancales, mais je n'ai pas la force 😔😔
Les jours qui suivirent l'explosion des démoneries, les choses avaient en moins de rien transmué dans le navire parigot et son équipage. Il semblait notoire que Dylane se sentait davantage en paix avec elle-même. Au cours de leur dernière soirée à Sercey, les groupes et les messages avaient été élagués, sûrement parce que les parents avaient demandé à leurs enfants de supprimer toute trace évidente de leur implication dans cette hécatombe d'estime et de lueur d'espoir. Après leur départ, elle n'avait pris aucune nouvelle de Sercey, et n'était donc pas au courant de ce qu'il s'était passé intra-muros — tout bonnement, ne s'y intéressait pas, tant qu'elle avait fait ce qui devait être fait qui l'eut libéré de ses tourments. Tant qu'elle guérissait de manière salutaire, elle ne voyait pas l'envie, ou l'intérêt de les mener en justice, se manifester dans ce roulis de pensées immaculées qui reprenaient vie dans sa tête lessivée. Avant sa semaine de révision qu'elle s'était fixée, Dylane se permettait des pauses, les soirs. Des moments au parc où elle griffonnait les lignes de l'humanité sur son cahier de croquis, autrefois dénué de ses esquisses personnelles depuis la rentrée universitaire.
C'était comme revivre.
Au début de cette nouvelle épopée, elle avait même réussi à rallier les garçons à cette thérapie. Ils partaient ensuite faire leur séance de sport dans la joie et la bonne humeur, sans faux-semblants émotionnels, semblait-il, avant de rentrer, parfois munis de pâtisseries qu'ils dénichaient du cliqué-retiré. Mais un jour, en rentrant seule, elle eût appris que Dinidinox s'était fait moquer par un grand streameur lors d'un tournoi sur Call Of Fealty. Il avait alors utilisé l'excuse de :
— Ça te permettra de réviser dans le calme pour tes partiels.
Pour ne pas streamer. Mais Axel avait prévenu Dylane qui s'en était doutée. C'était un moyen pour lui de ne pas ouvrir son ordinateur après que les abonnés de ce streameur l'aient pris pour cible dans une rafale de messages haineux après que ce dernier ait perdu la partie contre l'équipe d'Herio. Ils leur arrivaient de lui souhaiter la mort soudaine, un suicide, ou un accident qui le pousserait à disparaître d'Internet.
— Nan sérieux, je vais bien, les gars, avait-il répondu les jours qui suivirent l'ébauche des affres, quand ses colocataires manifestèrent une once d'inquiétude.
Dans la foulée, Patrick l'avait appelé à quelques reprises, mais elle n'avait pas donné suite à ses tentatives de rafistolage relationnel. Elle ne voulait pas se laisser déconcentrer, désireuse d'en finir avec cette année universitaire, plutôt que de laisser, quelle que soit leur nature émotionnelle, les mots de Patrick aviver son mal-être. Autant que polariser l'attention sur ses problèmes quand Herio buvait le calice jusqu'à la lie ne semblait pas correct pour Dylane. Pour contrepeser le vide qu'avait causé son inactivité sur Twitsh, Herio était devenu pointilleux à l'égard du ménage. Depuis le début de cette colocation, il n'avait jamais aimé mettre la main à la pâte lors du ménage — en tout cas, quand elle était dans les parages. Maintenant, les plinthes, les vitres, le calcaire, le gras sur la hotte, les tiroirs de la cuisine, les rideaux, les draps, les housses froissées, les vêtements chiffonnés et mal pliés dans le placard, le frigo mal rangé ; à vue de nez, tout élément pouvant renaître des cendres l'eût fait par ses mains délavées.
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General Fiction"𝘜𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘰𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯. 𝘛𝘳𝘰𝘪𝘴 𝘤𝘰𝘭𝘰𝘤𝘢𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴. 𝘓𝘦 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘦𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦𝘯𝘵." À sa rentrée universitaire, 𝐃𝐲𝐥𝐚𝐧𝐞 fait ses premiers pas à Paris, emménageant dans un studio partagé avec 𝐃𝐢𝐧, streameur, et 𝐀𝐱𝐞𝐥...