Oscar Piastri
16 juin 2022
Canada
J'arrive sur les paddocks et me dirige vers les hospitalités Haas sans attendre. Ce n'est pas comme si j'avais quoi que ce soit d'autre à faire. Lewis et Seb me saluent quand je les croise, mais Daniel me snobbe superbement. Mark me lance un regard glacial, suivant notre compatriote alors que je traverse les paddocks. Je souris en croisant George, le bras autour des épaules d'Albon. Eux d'eux, s'ils finissent pas ensemble un jour, je comprends pas. Je bouscule Lando et lui sourit faiblement.
Oscar - Désolé.
Lando - C'est moi. Je faisais pas particulièrement attention. T'aurais vu Dan ?
Oscar - Vers les garages McLa avec Webber.
Lando - Ah bah c'est pas trop tôt ! Merci !
Il se dirige vers ses garages et je continue ma route. Max me bouscule et je serre les dents.
Max - Tu peux pas faire attention à où tu vas ? Regarde où tu mets les pieds, non ? T'as 21 ans, pas trois.
Sa copine lui donne une tape sur le bras et me sourit doucement.
Chloé - Excuse le. Il est mal poli. Je crois qu'il voulait te dire "Salut. Désolé de t'avoir percuter volontairement.".
Max - Je voulais vraiment pas dire ça.
Il récupère leur fille et s'éloigne. La blonde me sourit doucement et pose sa main sur mon bras.
Chloé - Tout va bien, toi ? J'ai bien vu sur les deux ou trois derniers week-ends que c'était un peu compliqué pour toi.
Oscar - Ca va. C'est le stress de la première année, je crois.
Chloé - Dan et Max t'ignorent et te bousculent parce qu'ils sont stressés de ta première année ? Combien de fois Lorenzo et Charles ont du intervenir parce qu'ils te bousculent un peu trop ?
Oscar - C'est rien. Quelques boutades. Je suis sûr que ça leur passera.
Chloé - Si ça persiste trop, il faut que tu en parles à Gunther, Zak et Christian.
Je le lui promet vaguement avant de continuer ma route, la laissant rejoindre son mec. Je rejoins finalement ma loge en évitant les autres pilotes qui semblent avoir un truc contre moi. Je soupire quand je vois Perez installé dans mon canapé. J'avais l'espoir de pas le croiser.
Checo - Tu sais... j'ai eu des doutes, en Australie, quand j'ai vu Lawrence Stroll près de ton motorhome. Puis ça s'est reproduit à Miami et à Monaco. Et ici. Je l'ai vu traîner à côté de ton motorhome, ce matin.
Oscar - Son fils est souvent garé pas loin de moi. J'en sais rien moi. Il a peut-être une fixette avec moi. J'suis pas dans sa tête.
Checo - Hm... Tu me prends pour un con ?
Oscar - Qu'est-ce que tu veux, Perez !?
Checo - Te protéger, petit con ! Parce que je suis loin d'être débile ! A Miami, il sortait de chez toi. Je me suis dis que c'était du délire, tu sais ? Jusqu'à ce que je le vois entrer chez toi, ce matin. Alors explique moi.
Je soupire. Bien sûr que Lawrence est déjà là. C'est pour ça que je suis pas encore passé dans mon motorhome.
Checo - Parles moi, Piastri. Je suis là pour t'aider.
Oscar - Je suis à deux doigts de le coincer, Checo. Laisse moi le coincer. S'il te plaît. Je me suis pas sacrifié ces trois derniers mois pour rien
Checo - T'as des cernes, t'as maigri et tu portes des sweats constamment. Il est abusif avec toi, comme il l'était avec Esteban. Tu le coinceras pas. Il te fait trop de mal. Tu craqueras.
Oscar - Dimanche. Je te demande de me donner un délai jusqu'à dimanche soir. Dimanche soir, j'aurais tout régler.
Checo - Si je perçois un quelconque danger encore plus important que ceux que tu cours déjà avant dimanche, j'appelle toute une équipe pour te ramener par la peau des fesses. Si Dimanche t'as pas fini de gérer, je préviens Daniel et je lui raconte absolument tout.
Je hoche la tête et il se lève. Il garde une distance avec moi et je ne lui en serait jamais assez reconnaissant.
Checo - Dimanche, Oscar. Après, je te sors de là.
Oscar - Merci.
Checo - Je sens que je vais le regretter... Sois prudent, p'tit mec.
Il sort et je me change pour aller m'entraîner. J'ai jusqu'à dimanche pour mettre mon plan à exécution.
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Family [ F1]
FanficQuand l'un des pilotes se trouve en danger, tous les autres sont près à faire front pour lui, malgré les tensions existantes. Pour protéger l'un des leurs, l'énorme famille de la Formule 1 est prête à tout. Absolument tout.