Quand je suis tirée de mon sommeil par Poêle-à-frire, le soleil n'est toujours pas levé. Comme je ne semble pas décidée à me lever, il me tire littéralement hors du lit. J'en ai déjà marre. Je suis fatiguée.
Lorsque j'arrive dans le cuisine, après avoir faillit me rendormir sur le plancher de ma chambre, il me met du pain et un couteau dans les mains. Je suis censée l'aider à préparer le repas des Coureurs, qui sont en train de prendre leur petit déjeuné.
Je coupe donc quatre tranches de pain que je beurre, je met deux rondelles de tomates, de la salade et un morceau de jambon sur deux d'entre elles puis je ferme les sandwichs grâce aux deux dernières. Ensuite je les entoure d'un torchon et les met dans un sac. Dans celui-ci je met également deux abricots et une bouteille d'eau.
Les Coureurs entrent lorsque je suis en train de finir. Le Maton ne me lance pas un sempiternel regard noir. Bizarre.
Mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir, car un blond aux oreilles décollées se trouve devant moi, sans doute pour avoir son sac. Lorsque je lui tend, il me sourit et me remercie d'un signe de tête. Je me souviens avoir mangé avec lui et de son nom, Ben. Il me semble être le plus sympa des cinq.
Une fois qu'ils sont partis, je dois préparer le petit déjeuner de tout le Bloc. On me demande de couper des plaquettes de chocolat en portions de deux carreaux. Une fois que j'ai fini, grâce à l'aide de James, nous allons vers la sorte de comptoir d'où nous allons servir les Blocards.
D'ailleurs, les premiers sont déjà là, en train d'être servis par Poêle-à-frire. Et la file s'agrandie. Je sert donc aux garçons qui passent devant moi, deux tranches de pain, deux carrés de chocolat, un abricot et un verre de lait à ceux qui le veulent. Puis un blondinet bien connu arrive devant moi.
"- Bonjour mademoiselle. Je suis un habitué. Pourrais-je donc avoir plus de chocolat ?
- Monsieur, je suis nouvelle, je ne vous connais point. Je vous pris de bien vouloir aller vous asseoir.
- S'il-vous-plaît ?
- Non. Pensez aux autres clients, monsieur. Que se passerait-il si ils ne pouvaient pas avoir leur portions ?
- Dans ce cas, vous pourriez me donner la votre.
- Mon chocolat ?! Dans tes rêves toquard ! Allez bouge, tu bloques le passage."Newt part en rigolant. Mon chocolat ? Et puis quoi encore ? Pourquoi pas mon bras aussi. Il est malade lui ! Tss.
Je continue de servir les gens. Chuck passe a côté de moi et me sourit avant de se diriger vers la table habituelle.
Mon dernier "client" arrive. Stephan. Génial. Ça arrive qu'à moi ça. Je le sers rapidement.
"Donne moi du lait."
Respire. Il ne mérite pas que tu t'enerves pour lui. Reste calme. Je lui tend un verre de lait. Lorsqu'il recule, quelqu'un le percute. Son abricot tombe et son verre de lait se renverse légèrement.
"Désolé mec, j'ai trébuché. Tu sais, à cause de ma jambe droite."
Gally. Je le remercie intérieurement. Stephan le regarde, énervé, mais ne dis rien. Le Maton part s'asseoir. L'autre se tourne vers moi.
"Ramasse l'abricot et donne moi en un autre."
PARDON ?! Mais quel connard !
"Non. Je suis pas ta bonne. Débrouille toi."
La salle devient de plus en plus silencieuse. Tout le monde fini par nous regarder.
"- Et pourquoi ?
- Tu aurais demandé ça aux autres Cuistots ? Je penses pas. Débrouille toi et dégage."Stephan me fixe. Il fini par abandonner.
"- Connasse.
- Pervers."Il se retourne vers moi, le visage enragé. Il s'approche à grands pas de moi et claque son plateau sur le comptoir. J'aperçois derrière son épaule, Zart et Newt, retenus par Tim et Louis. Le visage de mon assaillant est à quelques centimètres du mien.
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À la recherche de la liberté
FanfictionEt si une fille arrivait dans un endroit constitué uniquement de garçons. Et si cet endroit s'appellait "le Bloc". Et si celui-ci était entouré d'un labyrinthe. Et si elle avait perdu l'entièreté de ses souvenirs, comme tous les autres. Et si tout c...