Chapitre 11: Les Torcheurs

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Lorsque je me réveille, le soleil est en train de se lever. Je me dirige directement vers la cuisine.

"- T'arrives trop tôt Aline. Le petit déj' est toujours pas près. T'es tombée du lit ou quoi ?
- J'aime trop ta coiffure.
- Commence pas à baver Pierrot !
- Ferme la Erwin !
- Taisez vous tous les deux ! Et bossez !
- Je peux aider ? James à l'air près à s'endormir là.
- C'est son problème. Il n'avait qu'à pas veiller aussi tard. Et ce toquard m'a réveillé en se couchant ! Si tu veux aider, tu peux couper le pain à sa place. Il va finir par se couper un doigt sinon."

Je prend le couteau des mains de mon camarade et le fait asseoir. Il s'endort quasi automatiquement. Je fini les sandwichs avec Erwin.

Quelques minutes après les Coureurs viennent chercher leurs sacs. Je tends les leurs à Ben et Nicolas avec un sourire. Ils fixent mes cheveux puis moi avant de me sourire en retour.

Ensuite, quand les premiers Blocards arrivent, je réveille James d'une tape sur le crâne. J'attrape un plateau et mon petit déjeuner avant d'aller m'asseoir. Newt arrive juste après.

"- T'es favorisée dis moi. Poêle-à-frire te laisse piquer ta nouriture sans rien dire. Il était presque en train de sourire !
- Que veux-tu ? C'est ça la vie de star.
- Mais bien sûr.
- 'jour.
- Salut p'tit gars ! Tu vas bien ?
- Mhhrruhmm...
- Tu te souviens que je bosse avec toi j'espère."

À ces mots, Chuck relève brusquement la tête, comme si j'avais rempli son énergie à 100%. Je rigole. Nous sommes rejoint par mes trois Sarcleurs préférés. Tim à l'air a moitié mort contrairement à Louis qui ne fait que parler. Puis Winston arrive et compléte notre table.

Après le repas, Chuck et moi attendons nos camarades devant l'entrée. Les deux arrivent. Victor décide me laisser en compagnie de mon ami pour la journée. Il ne semble pas loquace tout comme Léon qui s'éloigne vers les toilettes sans qu'on ne lui demande rien.

Notre Maton nous demande de nettoyer les douches avant de se diriger vers la cuisine. Je passe donc deux heures à récurer des douches en compagnie de Chuck. C'est long. Et casse-pied. Ensuite on doit éponger l'eau et passer la serpillière.

Une fois fini, nous cherchons notre Maton dans le Bloc. Nous le retrouvons avec Léon en train de nettoyer sous les hamacs. Il nous donne du temps libre jusqu'à midi comme nous n'avons plus rien a faire.

Je me souviens de ce que m'a dis Gally et me dirige donc vers leur annexe. Il est là, supervisant légèrement les actions du Bâtisseur et du Cartographe chargé de l'aider.

"- Salut.
- Hum.
- J'ai du temps libre. Jusqu'au repas. Mais avant, tu n'aurais pas un tournevis ou un truc du genre ?"

Il me désigne une boîte à outils du doigt. Toujours aussi aimable.

Je trouve mon bonheur. Je sors mon sifflet et commence à percer un petit trou tout en veillant à ne pas l'abimer. Ensuite je gratte un peu l'intérieur pour enlever tout ce qui avait pu rester collé hier. Je sens la présence du Maton dans mon dos.

Une fois que j'ai fini, je décroche mon collier et passe mon sifflet à la cordelette. Puis je range l'outil, me lève et me tourne vers Gally.

"- Alors ? On va se battre ?
- Non.
- Hein ?
- Je suis blessé. Et de toute façon, tu n'aurais aucune chance. Il faut t'endurcir un peu avant.
- Et comment ?
- Attends."

Il se tourne vers les deux garçons.

"Vous continuez comme ça. Je reviens vite. Suis moi."

Il nous emmène jusqu'au pied de la Tour.

À la recherche de la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant