TOME 1: Chapitre 4

2K 62 69
                                    

                                 LYA





Nous nous regardions tous les deux, sans penser que les autres étaient avec nous.

Son regard est braqué sur moi, ses yeux souriants.

Je l'examinais de plus près ; il est brun aux cheveux bouclés, les yeux verts/bruns, un mètre quatre-vingt-deux je pense. Il a des tatouages sur le cou et les mains.

Il était habillé d'un jean et d'un tee-shirt noir simple.

Il faut s'avouer qu'il est sacrément beau oui.

Je repris vite mes esprits en tournant la tête vers les filles mais il s'approchait de moi.

- Lya Carrero... Soufflait-il, près de moi

- Qui êtes-vous ? demandais-je

Il ricana en versant du whisky dans son verre.

- Tu ne me connais pas ? Fit-il avec un sourire malicieux en s'éloignant

- Je suis censée ? Dis-je en restant impassible

Un sourire s'afficha sur son visage. Il comprit très clairement que je le savais.

Nous nous asseyons en face d'eux.

Un homme brun ténébreux ne lâchait pas Rose des yeux je lui fis signe de regarder ailleurs. Il m'écoutait sans broncher.

- Que me vaut cet honneur ? Fis-je en prenant un verre de tequila

- Je me suis dit que je pouvais venir rencontrer la grande patronne d'Italie.

Je bu et lui en fit de même.

Ma cargaison c'était lui.

C'est sûrement pour ça qu'il est là.

Je fis signe aux filles d'aller s'amuser. Aaron fit partir ces deux acolytes aussi. Nous voilà tous les deux.

C'est maintenant que commence mon interrogatoire.

- Pourquoi être venu sur mon territoire ?

- Pourquoi une femme est aux commandes de l'Italie ? Fit-il sur le même ton que moi

- Pourquoi pas ? Répondis-je en le scrutant

Il ricana. Il ne s'attendait certainement pas à confronter autant de caractère que le mien.

Je lui souris faussement.

- Une femme est trop fragile. Lâche-t-il

- Tu en es certain ?

- Sûr et certain ouais.

- Ne passons pas par quatre chemins, on m'a dit que l'une de mes cargaisons était censée arriver en Espagne, c'est normal ? Fis-je en l'étudiant

- Pourquoi, ça t'a énervée mi corazon ?

Il me fixait aussi, en souriant narquoisement.

Il veut jouer à ça ce petit con ? On va jouer.

- Oh non, je l'ai récupéré, c'est bien dommage pour toi.

- D'accord, mais qui l'a détourné ? Proteste-t-il

Je poussais un soupir d'exaspération en le regardant. Dans ses yeux, ça se voit clairement que ce jeu lui plaît.

Carrero : l'intégrale ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant