TOME 1: Chapitre 37

689 34 12
                                    

                                    LYA












Après que je leur ai donner le signal, des balles apparurent de tous les coins. Pleins d'hommes tombèrent au sol, leurs corps se vidèrent et une grande mare de sang apparut. Ils s'étaient tous mélangés. Des corps baignaient à l'intérieur.

- A TERRE ! Criai-je en me mettant allongée au sol.

Les hommes seront déstabilisés et seront morts plus vite. 

Ils se mirent tous à terre à part Ayla qui ne fut pas réceptive directement, une balle la toucha à la jambe. Matthias se leva et se rua vers elle en courant. Il la prit dans ses bras, se mit sur elle tel un bouclier. 

Putain de merde ! elle a été touchée.

Mon regard croisa celui de Rose qui essayait de rester neutre, sans montrer d'émotions mais la connaissant, je savais qu'au fond d'elle, elle était inquiète. C'était très compréhensible, Ayla venait de se faire toucher, non par un homme de Christiano mais par l'un des miens. Tout de même, mes hommes ne regardaient pas où ils tiraient, ils visaient un peu tout. 

- Ne è rimasto un po'? ( En reste-t-il ? ) Demandai-je dans l'oreillette

- No, non ce ne sono più. ( Non, il n'y en a plus ) Me répondit l'un d'eux.

- Perfecto, ferma i proiettili e rimani nella linea di vista ( Parfait, cessez les balles et restez en ligne de mire ) Ordonnai-je

Les balles s'arrêtèrent, je me levai et couru vers Ayla dont Matthis venait de s'enlever.

- Tu as étais touchée où ? 

- A la cuisse. Répondit-elle en essayant de se lever, je l'aidai à se redresser.

- Matthias, tu vas la ramener à la voiture. Lui dis-je

- Pardon ? S'interposa celle-ci, je vais très bien Lya, j'ai connu pire 

- Ayla, tu as pratiquement du mal à marcher, et l'hémorragie peut s'aggraver. Tu pourrais en avoir des problèmes  

- Et donc ? Dit-elle en arquant un sourcil

- Tu ne pourras pas nous aider avec Christiano dans cet état.

- Que tu le veuilles ou non, je viens avec vous. S'exclama-t-elle

- Ayla

- Lya

Nos regards ne se lâchèrent plus, elle voulait réellement se battre.

- Très bien, alors, tu te contenteras de surveiller les environs, ces moindres faits et gestes.

- N-

- C'est ça ou rien ! Dis-je avant qu'elle ne bronche

- Lya, je vais très bien. S'enquit-elle

- Oui mais plus tard non.

Elle ne répondit rien. 

- Rose, tu viens vers moi. Lui ordonnai-je

Elle me suivit et nous entrâmes par un conduit d'aération, nous rampions, je vis un peu plus loin de la lumière, j'accélérai le pas et regarda par les traits fins.

Il n'y avait plus Christiano.

Merde !

- Rose, chuchotai-je, on va descendre ici, tu vas aller dans le bureau, tu vas pirater les ordinateurs et faire en sorte d'avoir ne serait-ce qu'un indice de l'endroit où il se dirige, ou même un tout petit détail nous permettant d'avancer.

Carrero : l'intégrale ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant