TOME 1: Chapitre 19

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                              LYA







- Lya, je te jure que ce n'est pas ce que tu crois, essayait-il de me dissuader 

- Chut, fis-je en mettant un doigt sur sa bouche, ce n'est pas parce que tu étais l'un de mes hommes préféré que tu n'auras pas le droit de passer sous les mains de la torture. Tu vas m'avouer tout ce que je dois savoir sinon tu sais ce qui arrivera et ne doutes pas de mes capacités.

- Tu laisseras ma femme en dehors de ça ?

- Tu as ma parole et si tu m'aides entièrement, elle aura ma protection

Il reprit de l'air et me regarda, il me regardait comme si je l'avais délivré d'un poids énorme. Je m'approchai de lui, lui caressa le visage et lui donna une gifle. Il tourna la tête et je ricanai, je lui pris la mâchoire en coupe et l'obligea à me regarder.

- Pourquoi ?

- Comment ça pourquoi ? demanda-t-il

- Pourquoi avoir infiltrer MON cartel ? qu'est ce que vous aurez gagner ?

- Du pouvoir et de la marchandise Lya, répondit-il désintéressé 

- Pourquoi Aaron t'a envoyé toi et pas un autre ?

- je suis celui en qui on peut avoir le plus confiance donc me rapprocher de toi était d'une telle facilité.

Je lui mis une autre baffe et lui donna un coup de genou dans l'entrejambe, il cria de douleur, je l'empêchais de se plier.

- Ne joue pas avec moi Ernesto, tu n'y gagneras que des coups et je ne pense pas que c'est ce que tu veux. Tu sais de ce dont je suis capable, tu sais aussi que ma colère a des limites donc joue avec moi mais tu en subiras les conséquences, je t'aurais prévenu.

- Je sais ce dont tu es capable mais tu ne sais pas ce dont Aaron est capable.

Je ricanai et le regarda, il voulait jouer avec moi ? il ne gagnerait pas, ce serait trop facile. Je vais le faire crier jusqu'à ce qu'il me demande de l'achever mais je déclinerai sa demande. Je parti vers un placard gris qui se trouvait à sa droite, je l'ouvris et des armes se présentèrent à moi, il y avait de tout: des couteaux avec des grandes comme des petites lames, des glocks, des colts, des berettas, des astras etc... et dans un autre placard, se trouvait: des poisons et des drogues de tout genre, que ce soit: anti-dépresseur, stimulant, perturbateur et tant d'autres que je ne pourrai citer. Je pris un couteau à fine lame, referma le placard et reparti vers Ernesto qui avait sa tête baisser.

- Relève la tête ! ordonnai-je d'un ton sec

Il la releva et son regard se posa instinctivement sur le couteau que je tenai dans ma main, il essayait de se détacher du scotch qui le retenait attaché à la chaise mais n'y parvenait pas, je rigolai et il arrêta, il passa son regard sur moi et je vis qu'il était apeuré.

- Tu n'es pas aussi confiant que tout à l'heure, ricanai-je

- Lya je t'en prie, je suis désolé... je ferai tout ce que tu veux, me suppliait-il

- Ce que tu dis devient intéressant 

- Je me plierai à tes ordres

- Bien ! ce que je veux que tu fasses, est que tu répondes à mes questions, sérieusement ! rajoutai-je

- D'accord... 

Je m'approchai de lui et caressai mon couteau sur sa peau, je passai du genou jusqu'à son bras, je le regardai et lui aussi. Le jeu pouvait commencer !

Carrero : l'intégrale ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant