LYA
Du vide....
Je ne ressentais aucune émotion, on m'avait vider, les infirmiers pouvaient m'injecter autant de GHB qu'ils veulent, je ne serai pas sauvée.
Il fallait que je trouve une solution pour m'en sortir car personne ne pourrait le faire, c'était un combat que je devais mener seule.
Je le gagnerai ce combat !
Je n'entendais aucun son, signe que les infirmiers ne devait pas être là, j'essayai d'ouvrir mes yeux et même si cela c'était fait avec douleur, j'y étai parvenu. J'observai chaque recoin de la pièce: il y avait une table avec des médicaments et des seringues posés dessus, il y avait un fauteuil en face du lit dans lequel je me trouvais et un peu en dessous, se trouvait mon téléphone et une arme, l'un de mes couteaux. Je me redressai et m'assis, j'enlevai la couette qui se trouvait sur moi et passa mes jambes pour les poser par terre, le sol était en marbre et me donnait froid aux pieds. Mes jambes étaient flageolantes mais je pouvais réussir à me lever. Je fis un pas devant l'autre mais je tombai, je me relevai avec mal et m'accrochai à tout les meubles qui se trouvait à disposition. J'atteint très vite mes affaires même si j'avais fait 2 chûtes. Je pris mon téléphone et cacha le couteau dans la poche qui se demeurait cachée dans mon manteau d'assassin que je venais d'enfiler puis j'entendis une voix... l'infirmière
Je me retournai et vis qu'elle était dans un couloir gris et marchait en direction de ma chambre. Je m'accroupis et vins me glisser sous l'une des seules armoires qui se trouvait dans cette chambre et qui contenait une cachette. Je regardais par le seul trou qui se trouvait en ma possession et la vis blêmir en voyant que je ne me trouvais plus dans le lit, elle sortit son téléphone d'une de ses poches et composa le numéro d'une personne puis elle apporta son téléphone à son oreille et je tendis la mienne avec l'espoir d'entendre ce qu'elle disait.
- Chefe... a mulher sumiu da cama, nao consigo mais encontra la ( Patron... la femme a disparut du lit, je ne la trouve plus)
Elle fronça les sourcils et examina la pièce sous un regard, je me baissais sans faire un seul bruit et me recroquevilla sur moi même.
- Sim... esta vazio, hum, elle hocha la tête avant de dire, ela nao poderio ter ido muito longe, como ela poderia fugir no estado que esta ? ( Oui... il est vide, hum, elle hocha la tête avant de dire, elle n'a pas pu partir très loin car comment pourrait-elle fuir avec l'état dans lequel elle se trouve ? )
Qui est son interlocuteur ?
- Tudo bem, vou olhar ( Très bien, je vais chercher)
Elle raccrocha et je vis que son teint était plus pâle qu'avant l'appel, la personne qu'elle avait contacter devait lui faire très peur.
Je la vis marcher vers l'armoire à seringue et en prit une, elle n'avait rien mis dedans, j'avais donc le champ libre, elle s'approcha nerveusement du lit et se mit à terre pour chercher sous le lit mais elle se releva en soupirant et s'approchait de mon armoire.
C'était maintenant ou jamais !
Je pris mon couteau et tapa à la sortie, elle perdit l'équilibre et j'en profitai pour prendre sa seringue. Elle se débattait en-dessous moi et même si j'avais mal, je ne cédai pas, elle s'arrêta et me regardait
- Tu es très forte dis donc, dit-elle, mais tu ne pourras pas te battre, cède maintenant
Elle me prend pour qui ?
- Je viens peut être de sortir de votre torture, mais je reste une patronne et ne t'inquiète pas, j'ai de la force
Je ramenai mon couteau à sa gorge. Elle rigola avec une lueur de malice dans ses yeux
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Carrero : l'intégrale ( En Pause)
RomanceLes 3 tomes de la saga ! Tome 1: Une femme aux rênes d'un cartel ? Impossible, pourtant c'est ce qui définit Lya Carrero. C'est elle qui dicte les règles en Italie. Mais lorsque Aaron Morell l'apprend, il n'a qu'une envie; la faire tomber. Quoi de m...