Ep20

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                            ÉPISODES_20

        **Manuel**

Depuis que j'ai rencontré la fameuse copine de Raphaël, je ne cesse de cogiter. Je pense et  repense à elle. Il y'a quelque chose en elle qui me pousse vers elle. Je ne comprends finalement pas cette situation. Pourquoi je lui porte autant d'intérêt ? Pourquoi pourquoi et pourquoi ? Ai-je peut-être des vues sur elle ? Non! Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas trahir Raphaël, il est tellement amoureux d'elle. Mais qu'est ce qui m'arrive bon sang ! J'ai besoin de la revoir, de lui parler.

Je suis toujours dans mes pensées quand j'entends des voix et cris qui proviennent de la cuisine. Je me lève et vois une Julia, les larmes aux yeux qui court vers moi. Que je peux être idiot! Ma femme est en train de souffrir dans cette maison et moi tout ce que je fais, c'est de penser à une autre femme. Merde !

-Julia, qu'est-ce qu'il y a? Lui demandai-je

Elle, en larmes :

-Je n'en peux plus Manuel, je n'en peux plus de rester dans cette maison. Ça va ! J'ai assez supporté les insultes et humiliations de ta mère. Maintenant je n'en peux plus, je décide de quitter cette maison voire ce pays et rentrer en France.

-Quoi ? Mais que dis-tu ?

-Laisse la Manuel, laisse la partir. Elle a vu qu'elle est démasquée, surgit ma mère.

J'entre dans une colère rouge :

-Ça suffit maman. Je ne te permettrai pas de lui parler de la sorte.

-C'est à moi tu t'adresses comme ça, Manuel ? Je suis ta mère et je sais que cette fille n'est pas bonne pour toi. Elle ne veut qu'à ton argent. Ouvre les yeux !

Pendant ce temps, Julia ne faisait que pleurer. Bon Dieu ! Quelle situation !

-Maman, il faut que tu comprennes une chose : Julia est la femme que j'aime. Et je suis désolé pour toi car je ne la laisserai pas sous prétexte que toi tu ne l'aimes pas. Je suis ton fils et tu dois respecter mes choix.

-Mieux vaut mourir que de laisser cette crève-la-faim s'accaparer de ta richesse. Tu devras passer sur ma tête avant de l'épouser car moi vivante, je ne l'accepterai jamais.

Oh mon Dieu. Elle criait, criait et criait. Mon père entre et nous demande ce qui se passait. Ma mère, elle, ne cessait de crier et de traiter la pauvre Julia de tous les noms.

-Ça suffit Nina ! Je dis ça suffit ! Ta folie commence par devenir bien grave, cria mon père.

Elle se retourne vers mon père et lui dit :

-Ferdinand ne me cherche pas, ne me cherche pas. Au lieu de chercher le véritable problème, le véritable intru qui veut nuire à cette famille et le chasser cette maison, tu te retournes contre moi. Quel genre de chef de famille es-tu ?

-Personne ne partira d'ici, tu m'entends ? Personne ! Si toi tu ne la veux pas, tu peux prendre la porte.

Elle se retourne vers Julia et la regarde avec tout le mépris du monde :

-Tu vois sale pute ? Tu vois ce que tu fais ? D'abord tu as monté mon propre fils contre moi et maintenant c'est au tour de mon propre mari. Tu n'es qu'une pauvre fille, une pétasse, je parie aussi que tu couche avec mon ma...

Avant même qu'elle ne termine sa phrase, mon père lui administre une gifle qui résonne dans toute la salle.

Mon père entre dans une colère noire :

-Nina quel genre de femme es-tu ? La folie t'a envahie. Vraiment tu as besoin d'être internée dans un hôpital psychiatrique. Tu as une courte mémoire on dirait. Tu oublies ton passé ? Tu oublies que c'est moi qui t'ai fait sortir de la boue ? Mais maintenant qu'est-ce que tu fais ? Humilier cette pauvre fille sous prétexte qu'elle n'est pas de notre rang. Que tu peux être ingrate ! D'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je ne t'ai pas encore chassée de cette maison. Remercie le ciel que j'ai du respect pour les femmes et que tu es la mère de mon enfant sinon tu verras de quoi je suis capable.

Nous étions tous ébahis. Mais quelle famille ! Julia court rapidement pour rejoindre la chambre.

-Maman, si Julia part, sois sûr que moi aussi je quitterai cette maison. C'est ma femme ! Et je ne permettrai à personne de lui faire du mal, dis-je en les quittant

Je pars rejoindre Julia :

-Julia, s'il te plaît Julia reviens.

J'entre dans la chambre et la vois en train de faire ses valises.

-Non Julia, non ne fais pas ça.

-Manuel, s'il te plaît, laisse moi. J'ai assez supporté. Ta mère a peut-être raison : je ne suis pas bonne pour toi.

-Julia mais qu'est-ce que tu racontes ? Je ne te reconnais plus. Où est passé toute cette maturité que tu m'as transmise. Donc c'est à cause de ma mère que tu vas tout laisser tomber ? M'abandonner et faire une croix sur notre amour ? Non Julia tu ne peux pas me faire ça, dis-je en secouant négativement la tête.

-Mais Manuel comprends moi . Je n'en peux plus, je n'en peux vraiment plus. J'ai aussi une dignité moi!

Ça me fend le cœur de la voir pleurer, de la voir triste.

-Julia ne me quitte pas s'il te plaît. Calme toi. On va trouver une solution. Écoute moi, dis-je en prenant son visage dans les mains, je ne permettrai à personne de te faire du mal ok. Dès demain, on va chercher un appartement et partir d'ici.

Elle me regarde les yeux tous rougis à cause des larmes :

-Manuel je ne veux pas créer de problèmes entre toi et ta mère...

-Chut ! Ne parle plus. Ne t'inquiète pas pour elle. L'essentiel est que nous nous aimons, d'accord ?

Elle acquiesce et je la prends dans mes bras.

Si je savais su tous les problèmes qui m'attendaient ici, l'idée de rentrer ne m'effleurerait  même pas l'esprit.
Tout d'abord ma mère qui déteste Julia et ensuite la copine de Raphaël qui ne cesse de me hanter l'esprit. Je dois vraiment la revoir !

Oh quelle situation !...

L'Histoire d'une Vie   --Terminé--Où les histoires vivent. Découvrez maintenant