Chapitre 37

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Lorsque nous arrivons chez moi, l'atmosphère est toujours très tendue. Cette engueulade m'a mise dans une mauvaise posture émotionnellement et je m'enferme rapidement dans la salle de bain pour prendre un bon bain chaud.

Je me déshabille et pénètre avec plaisir dans les bulles.

- Hmmm c'est agréable...

C'est alors que la porte s'ouvre sur Arnaud, surprise, je cache ma poitrine.

Mais que fait-il ?

Il étire un sourire sublime et commence à se dévêtir lentement.

Je fixe ses formes qui au fur et à mesure se dévoilent à mes yeux ébahis, puis il s'avance pour prendre place en face de moi dans l'eau.

Mais avec la scène qui s'est déroulée dans la voiture, je reprends mes esprits et le toise.

- J'espère que tu plaisantes ?

Il saisit alors mes chevilles pour les amené à son visage.

- Non, jamais.

Puis il les embrasse.

Mon Dieu, je vais défaillir, il sait y faire, c'est certain. Mais je dois tenir bon dans mon refus !

Je gigote donc pour essayer de me soustraire à ses prises sensuelles.

- Arnaud, non. Pas de réconciliation sur l'oreiller !

- D'accord !

Mais il continue d'embrasser mes chevilles.

- Non, Arnaud !

- Connais-tu la réconciliation dans la baignoire ?

- Quoi ?

Mais d'un coup, il se jette sur mes lèvres...

Nous sortons quelques temps plus tard, réconciliés et tout à fait détendus.

Munie de ma serviette de toilette, je m'assois sur mon canapé. Il revient de la cuisine avec deux thés.

Lui aussi ne porte qu'une mince petite serviette autour de sa taille, je le contemple, il est si beau, si parfaitement irrésistible.

- Merci.

Il remet une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

- Pour le thé ou pour...

- ... non pour le thé !

- Ha, ce qu'on a fait dans la salle de bain n'était pas bien ?

Il me regarde en se moquant à moitié de moi.

- Si, si... bien entendu.

- Ha quand même ! Tu as failli me faire douter de mes compétences...

- Oui, c'est vrai, tu es un pro...

Son visage se ferme d'un coup.

Oups...

- Éva, tu sais que je suis souvent de bonne composition, mais tâche de temps en temps de m'épargner.

- Et toi alors ?

- Ha, non, pitié, ça ne va pas recommencer !

Mon téléphone se met alors à vibrer, c'est une pub pour un grand magasin, mais je fais comme s'il s'agissait d'un sms important, je m'aventure même à faire une fausse réponse en souriant dans le vide.

- C'est qui ?

- Personne.

Il plisse ses yeux et regarde mon smartphone comme s'il voulait savoir, mais se reprend.

MB MORGANE - Mon escort est un pauvre #%@$ ! [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant