MB MORGANE - Mon escort est un pauvre #%@$ ! [Terminé]

Chapitre 27

Le lendemain matin, après une nuit blanche des plus sensuelles... nous reprenons la route. Arnaud est prévenant, adorable, et me couvre d'attentions.

Je n'aurais jamais pu imaginer qu'il était capable de cela. C'est divin et tellement nouveau pour moi.

Mardi 9h, nous arrivons main dans la main dans le hall de Mode&Gliani. La surprise est grande, visiblement personne ne pouvait se douter que nous puissions être en couple.

Notre couple fait donc sensation, et ça me plait.

J'apprécie d'ailleurs particulièrement l'œil noir de certaines de mes employées féminines.

Dans mon bureau, je me jette sur ses lèvres et l'attire de nouveau dans un guet-apens érotique.

Et bien oui, l'amour au boulot c'est rigolo...

Mais à peine sommes-nous en train de nous rhabiller, que l'on frappe à la porte. Arnaud se précipite tout en reboutonnant ses derniers boutons pour ouvrir, chemise sortie, en chaussette et de ce fait, il m'octroie juste assez de temps de remettre un escarpin.

Le regard de Max sur la scène ne laisse aucun doute, il déteste ça et vient de comprendre ce qui s'est déroulé ici il n'y a pas cinq minutes...

J'avoue qu'encore une fois, je suis particulièrement satisfaite.

- Je dérange peut-être ?

- Tiens Max, comment s'est passé ton week-end ?

Il balance des dossiers sur la table et prend un ton de petit chef.

- Faut revoir le budget de la future campagne, c'est trop cher.

- Tiens justement, je voulais te parler de ça. Nous avons eu une magnifique idée, Arnaud et moi.

Je lance un regard en coin à mon bel amant qui finit de se recoiffer.

- Je t'écoute.

- Tu ne le sais sans doute pas, mais Arnaud possède un incroyable château et figure-toi qu'il accepte de nous le mettre à disposition pour le semestre. Au lieu de passer 30.000 euros par mois pour ce que l'on a prévu, nous avons toutes les commodités pour 10.000 euros. Je ne te cache pas qu'Arnaud, nous fait un prix.

Max est tout à fait irrité, et regarde en biais mon escort.

- Un châtelain ? Voyez-vous ça ? Un homme avec tant de chance, à qui tout semble réussir : c'est indécent, limite étonnant... Non ?

Arnaud étire un sourire en coin pour lui répondre.

- Que voulez-vous Monsieur Donatto, il y a ceux qui savent saisir leur chance et les autres qui les gaspilles.

- Qu'est-ce que vous insinuez ?

Houla, tout cela commence nettement à dégénérer, je dois intervenir.

- Non, Max, Arnaud n'insinue rien de spécial, j'en suis certaine.

Je me tourne vers mon amant, je connais ce regard, il est capable de tout faire capoter s'il ne se calme pas. Je l'implore et pour une fois, il abandonne en détournant les yeux vers l'extérieur.

- Max ? Tu avais autre chose à me dire ?

- Oui, il faut signer ces ordres de transfert aujourd'hui, tiens.

Je récupère le dossier et le pose sur ma table. Mon ex-mari ne s'éternise pas et referme la porte de mon bureau derrière lui sans dire au revoir.

Alors Arnaud relâche la pression accumulée.

- Quel gros connard ! Je rêve du jour où tu ne seras pas là pour lui en coller une !