Le concours

Chapitre 49

La semaine passa à une vitesse folle. Je ne voulais qu'une chose, c'était arrêter le temps. J'essayais de profiter de chaque instant, de me rappeler de chaque moment que je passais. Les larmes aux yeux me montaient régulièrement, que j'essayais de cacher un maximum. Ma mère voyait bien mon mal-être, mais j'arrivais à le cacher à Tom. Zendaya aussi l'avait bien vu. J'ai d'abord eu le droit à une discussion avec ma mère, où je sais pertinemment qu'elle avait raison.

La semaine a été très éprouvante émotionnellement, tout les jours ont eu leur lot d'émotions. Pendant que je faisais mes bagages, je repensais à cette semaine.
Lundi, je suis enfin retournée sur le tournage. J'étais super heureuse de revenir après ces quelques jours catastrophiques. Des paparazzis étaient présents à l'entrée avec quelques fans, et j'ai réussi à ne pas me faire trop voir.
Quand je rentre, je croise une des maquilleuses et je demande où se trouve Tom. On me dit qu'il se trouve dans sa loge. Je m'y dirige, et quand j'arrive devant la porte, je toque. Je ne prends pas la peine d'attendre sa réponse, car je fais ça régulièrement et il me répond toujours "Oui, sauf si c'est Sophie !"
Je rentre donc et ouvre la porte, et ce que je vois me coupe le souffle.

Il était torse nu, en train de faire des tractions. Il avait installé une barre de tractions pour pouvoir, je cite, "se réveiller entre deux prises". Il était donc là, à 8h30 du matin, à faire des tractions dans sa loge torse nu. Je voulais profiter du spectacle un maximum, alors j'essayais de fermer la porte sans qu'il ne l'entende, mais c'est l'effet inverse qui se produisit. Au moment où la porte claque, il lâche la barre et se retourne d'un coup. Quand il me voit, son expression se radoucit et devient amusée.
« - Fais gaffe, je pourrais t'accuser de voyeurisme espèce de perverse.

- Ne te crois pas si bien foutu que ça, t'es pas Apollon non plus. En plus, je ne suis pas sure que les maquilleuses soient ravies de te voir arriver transpirant.

- T'en fais pas pour ça, je comptais prendre une douche de toute façon. Il fallait bien que je me réveille un coup. Et j'ai bien fais, t'as pu te rincer l'œil de bon matin. »

Ah oui, j'avais oublié, il a une douche dans sa loge. Je lève les yeux au ciel et quand ils retombent sur Tom, mes yeux se dirigent automatiquement vers son torse, toujours nu. M'y habituerai-je un jour ?
Ma consciences me rappelle que non, dans quelques jours je n'aurais plus la possibilité de regarder et toucher son corps. Je fais taire cette voix dans ma tête, et je suis de toute façon interrompue. J'ai du fixer les abdos de l'homme-araignée un peu trop longtemps car il se racle la gorge et me dis :
« Alors on profite du spectacle ? »
Je pouffe et j'essaye de le pousser. C'est évidemment un échec, il ne bouge pas d'un pouce. Il m'attrape les mains, se rapproche de moi et me chuchote « Ça manque de force tout ça. »
Je n'ai pas le temps de répondre qu'il m'embrasse. Il lâche mes mains pour les mettre de part et d'autre de mon visage tandis que je fais courir mes doigts le long de ses abdos dessinés.
Notre baiser s'intensifie, sa langue rejoint la mienne et elles commencent une danse effrénée. J'appuie son corps contre le mien quand il lâche mon visage pour prendre mes cheveux et les tirer en arrière pendant que ses lèvres descendent dans mon cou. Chaque baiser laissés sur ma peau me donne l'impression de brûler. Mon corps est électrisé à son contact et ne demande qu'à en avoir plus. Il passe les mains son mon tee-shirt, et il me mord le lobe de l'oreille. J'étouffe un gémissent, et le peu de lucidité qu'il me reste me permet de réaliser où nous sommes.
« - Tom... Nous sommes dans la loge...

- Et alors, grogne-t-il, raison de plus...

- On pourrait nous surprendre... et tu dois aller te préparer... »
Ses mains sur mon corps se stoppe, il me regarde droit dans les yeux et me dit d'un air salace :
« - Dans ce cas-là, nous pourrions aller prendre une douche. Ils vont attendre, t'en fais pas.

- Et c'est moi la perverse entre nous deux ?

- Moi je ne mate pas les gens à leur insu. »

Je lève les sourcils et le provoque.
« - Ok, dans ce cas-là, je vais sortir, je trouverais bien quelqu'un pour assouvir ma faim.

- Oh, tu veux jouer à ça ? »
Sur ces paroles, il se remet à m'embrasser de toutes ses forces, me mord la lèvre, tandis que ses mains me tirent la tête vers l'arrière.
Il finit par s'arrêter, hausse un sourcil et me demande :
« Toujours pas envie de prendre cette douche ? »
Ma réponse constitue seulement à l'embrasser du bout des lèvres, et à me diriger vers la salle de bain. Je m'arrête à l'entrée, et dans un élan de confiance, enlève mon haut de teeshirt.
« Alors t'attends quoi ? »
En en rien de temps, il m'a rejointe pour coller ses lèvres aux miennes d'une façon brutale. En quelques secondes, nos habits se retrouvent pas terre et nous dans la douche. L'eau est brûlante, mais nous en faisons à peine cas. Nos langues continuent leurs danses langoureuses, et nos corps ne font qu'un.

Nous faisions régulièrement l'amour depuis la première fois entre nous. Je n'avais pas eu beaucoup d'expériences avec les garçons, mais aucun ne m'avait fait ressentir ce genre de sensations. Chaque contact que j'avais de lui sur moi me procurait des sensations intenses. Je ne voulais qu'aucun autre homme me touche à part lui, et pourtant il allait falloir y mettre fin. Il me faisait vibrer d'une manière inconcevable, et chaque moment passé, j'essayais de le graver dans ma mémoire.

Après cet, hmm, incident... ma journée ne pouvait être que bien. Et cela l'a été. Les scènes tournées étaient folles, Tom était impressionnant dans ses cascades, et j'ai bien rigolé avec Jacob. Ensuite, j'ai dormi chez Tom. Il y avait encore Harry, mais il était sorti pour la soirée en allant au cinéma. Nous avons passé la soirée dans les bras l'un de l'autre, à regarder des films et manger du pop-corn. S'endormir dans ses bras étaient une des meilleures sensations que je n'avais jamais eu, et que je ne voudrais jamais oublier.