Chapitre 27

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« - Sophie... Sophie, réveille toi....

- Mmmhhh... oui.... »
J'essaye d'émerger mais je dormais tellement bien dans la voiture.
J'arrive juste à marmonner:
« - J'arrive pas à me lever... faut qu'on me porte la... »
Tom soupire en rigolant, et me demande le code du portail. J'arrive à peine à lui dire. J'essaye de détacher ma ceinture et y arrive après quelques essais. Je ne me suis même pas rendue compte que Tom était sorti de la voiture. Il ouvre ma portière et me souffle à l'oreille:
« - Mais quel boulet toi... on a roulé 20 minutes et tu dors comme si ça faisait 4 heures que tu dormais.

- C'est pas de ma faute... je suis fatiguée et la voiture me berce. Ça m'arrive toute le temps.

- J'avais cru remarquer. Passe tes bras autour de mon cou, aller.

- Pourquoi...? Qu'est ce que tu fais Tom?

- Va bien falloir que tu te lèves non?

- Mais tu vas pas me porter, t'es fou. Tu vas te casser le dos.

- Dis pas n'importe quoi. Aller tourne toi vers moi. »
Je tourne les jambes vers l'extérieur de la voiture, Tom s'accroupît et agrippe mes jambes. Il me tire pour sortir de la voiture et je me retrouve sur son dos, tel un singe accroché à sa mère. Je cale ma tête dans son cou.
« - Tu sens bon... »
Tom rigole:
« - Mais t'es pompette ou quoi ? On a bu que des bières !

- Non, mais je suis super fatiguée... la bière aide pas du tout...

- Mais t'as bu combien de bières ?

- Pas beaucoup, je te jure... mais j'étais stressée... alors j'ai un peu bu... et j'ai pas beaucoup mangé.

- Alors t'es quoi ? Un peu pompette ou fatiguée ?

- Bonne question... la bière m'a fatigué... quand je suis bourrée je suis surexcitée. J'ai l'air surexcitée ? »
Tom ne pouvait pas s'empêcher de rire.
« - Accroche-toi boulet, tu vas tomber. »
Je cale ma tête au creux de son cou, et serre ma prise autour de lui. Mon dieu qu'est-ce qu'il sent bon.
Pour ne pas que je tombe, il resserre aussi sa prise autour de mes cuisses. Il donne un coup vers le haut et me tiens avec ses mains fermes. Ça serait mentir si je disais que ça ne me plaisait pas. Je rigolais toute seule.
« - Tu te marres toute seule maintenant ? Tu toucheras plus à la bière toi.

- Non, non... je réfléchis seule c'est pour ça. Ne va pas croire que je suis tout le temps comme ça. J'ai le stress qui est retombée et qui c'est transformé en fatigue.

- Et à quoi tu penses Sophie ?

- À rien... j'me sens bien là...

- Tu profites de moi non ? Mais dommage pour toi, le voyage est finit. »
Je relève la tête et voit qu'on est devant ma porte. J'arrive à sortir tant bien que mal mes clés de ma poche car Tom ne me lâche pas. Sachant qu'il était près de 2 heures du matin, ma mère était sûrement couchée. Et heureusement. Je commençai à émerger mais j'avais du mal à garder les yeux ouverts. C'est dingue de réagir comme ça. Je donne mes clés à Tom, qui ouvre la porte, et qui n'a l'air de n'avoir aucune difficulté à me porter et à ouvrir la porte. Il vient vraiment de monter 3 étages, déjà sans que je ne m'en rende compte, et en plus sans être essoufflé. Il est pas humain.
Il me demande où est ce que je dors, et continue de me porter jusqu'à ma chambre.
Un vrai prince charmant.
Quand il arrive à ma chambre il se met le dos appuyé sur le lit et me fait glisser en arrière.
Il me place dans l'axe du lit, m'enlève les chaussures et commence à me mettre la couette sur moi. J'essaye de me débattre.
« - Eh j'suis pas un bébé non plus. Ça va mieux. C'était le temps que je me réveille. Je suis bien là.

- J'avais cru remarquer. Mais laisse moi te le faire, comme ça tu te rendors directement.

- Mais tu vas être crevé, tu veux pas dormir ici? »
Tom est surpris par la question et lève les sourcils. « - Dormir ici ? Non mauvaise idée. Que dirait ta mère si elle me voyait dormir sur le canapé?

- Parce que tu crois que tu dormirais sur le canapé ? »
Tom souris et soupire :
« - Aller, dors, on en reparleras quand tu seras plus apte à réfléchir.

- Pourquoi ? Tu veux pas qu'on passe du temps ensemble ?

- Mais n'importe quoi ! Bien sûr que je veux passez du temps avec toi. Mais je voudrais qu'on en parle plus quand tu seras réveillée. Mais bien sûr. Bien sûr que je voudrais dormir avec toi. »
Il finit sa phrase avec un sourire malin.
« - Maintenant dors, boulet, demain tu vas pas assumer sinon.

- Je l'assume pas déjà maintenant. Le réveil va être dur.

- Ça te motive si je te dis que demain j'arrive avec des viennoiseries ? Je connais une bonne boulangerie française.

- Alors la, tu serais le meilleur.

- Ah parce que je ne le suis pas déjà ?

- Ça c'est à voir avec le temps... » dis-je avec un sourire malicieux.

« - Bon je te laisse vraiment cette fois ci, sinon je partirais jamais. Harry va s'inquiéter sinon. »
J'étais toujours dans le lit, semi-allongée avec la couette sur moi. Il était assis à côté, les jambes du côté du vide et sa main dans la mienne.
« - D'accord... en tout cas demain j'attends mes pains aux chocolats. »
Il sourit et se lève. Il commence à partir, et je lâche un:
« - Heuuu, t'oublies pas un truc là ? »
Je vois Tom sourire de ses plus belles dents. Il l'a fait exprès.
« - J'attendais de voir si tu réagirais.

- Bien sur que oui attends. Je veux mon bonne nuit. »
Tom s'approche de moi, se penche et m'embrasse d'abord sur le front. Je fais une moue frustrée et il rigole.
« - Mais qu'est ce que t'es impatiente ! »
Je me relève et lui donne presque un coup de tête pour l'embrasser. Il me rend mon baiser, qui dure plus longtemps que prévu.
Il finit par se détacher de moi. Il me dit qu'il me laisse, il me souhaite bonne nuit, et moi qui pensait être mieux réveillée, je tombe dans les bras de Morphée en quelques secondes, avec le sourire aux lèvres...

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