Le lendemain matin, quelqu'un frappa à la porte de la chambre de Thrarín, ce dernier se réveillait à peine.
"Oui ? Qui est-ce ?" Demanda t'il d'une voix encore ensommeillée.
"C'est moi, Hannar, je peux entrer ?"
Le jeune nain blond entrebâilla la porte tout doucement.
"Oui, bien sûr, entre, bonjour Hannar."
"Bonjour Thrarín, tu as bien dormi ? Comment s'est passée ta soirée avec Abigaëlle ?"
"J'ai bien dormi, je te remercie, j'espère que toi aussi. Le moment que j'ai passé avec Abigaëlle était formidable, nous avons beaucoup parlé tous les deux, je crois que notre relation prend un nouveau tournant."
Hannar regarda son ami en soulevant un sourcil.
"D'après ce que je comprends, c'est devenu sérieux entre vous, je me trompe ? Vous avez conclu, ça y est ?"
"Non... Nous n'en sommes pas là, pour le moment, nous apprenons à nous connaître."
"Allez ! Disons que ce n'est qu'une question de temps." Dit Hannar avec un regard plein de malice, ce qui fit lever les yeux de Thrarín au ciel avant de lui répondre.
"Hannar... Tu vas trop vite en besogne, l'avenir nous dira si un rapprochement plus intime doit se faire ou pas. Cependant, je lui ai fait une proposition qu'il m'est impossible de retirer, il va falloir que j'assume. Bon et toi ? Comment s'est passée ta soirée de ton côté ?" Demanda Thrarín, son ami pensa qu'il ne voulait pas aller plus loin dans son récit et le mener dans une autre direction, il ne s'y laissa pas prendre.
"Non, non, non... N'essaie pas de changer de sujet, je te parlerai de ma soirée un peu plus tard si tu veux, mais avant, je veux savoir quelle était cette proposition que tu as faite à Abigaëlle, tu ne peux pas me laisser dans le suspens, c'est trop cruel." Lui dit Hannar d'une voix plaintive qui fit rire Thrarín.
"Bon d'accord, j'ai pitié de toi, je voulais faire durer les choses, juste pour voir ta réaction, c'était presque à mourir de rire, si tu savais." Dit Thrarín d'un ton goguenard, ce qui énerva Hannar.
"Très drôle ! Maintenant arrêtes de me torturer et dis-moi tout ! Je croyais que nous étions amis à la vie à la mort." Dit Hannar qui commençait à se renfrogner et geindre comme un enfant gâté.
"Très bien, je te dis tout, je ne vais pas te laisser souffrir comme ça. Comme tu t'en doutes, tôt ou tard, nous repartirons chez nous dans les montagnes bleues, c'est ce que j'ai dit à Abigaëlle. Tu ne peux pas imaginer comment elle a réagi, j'ai cru qu'elle allait faire une déprime, me disant que je lui manquerais si elle ne me revoyait plus, alors qu'elle venait à peine de faire ma connaissance. Je ne pouvais pas la laisser dans cet état, aussi, je lui ai dit que je l'emmènerai avec moi dans notre pays. À ce moment là, son humeur a changé du tout au tout, elle était en extase, je ne pouvais plus revenir en arrière après cela."
Hannar devint baba comme deux ronds de flanc face à la révélation de son ami d'enfance, jamais il ne se serait attendu à une telle réaction de sa part depuis qu'ils se connaissaient.
"Mon pauvre, tu t'es débrouillé comme un chef pour te mettre la corde au cou, je n'aurais jamais cru ça de toi, franchement. Dis-moi simplement une chose, est-ce que tu regrettes les mots que tu lui as dit ? Tu te rends compte, c'est comme si tu t'étais engagé pour la vie avec elle, mais contrairement à ce que tu peux croire, il t'est possible de revenir en arrière, vous n'êtes pas mariés après tout."
VOUS LISEZ
LE HOBBIT "MON ESPOIR" (en pause indéterminée)
FanfictionL'histoire se situe avant la quête d'Erebor, elle conte la vie de Thrarín, un jeune nain, élevé par son oncle Bragnir, dans les montagnes bleues. Il coule des jours heureux sous sa protection jusqu'à son décès, après la bataille de la Moria. Peu apr...