Avant de prendre une décision sur la durée du séjour à Imladris, Thorin devait d'abord se rendre à une réunion qui aurait lieu ce soir au sujet de la quête. Dès que l'entraînement fut terminé, il libéra le trio d'amis en les félicitant une fois de plus ; ensuite, il savoura le plaisir de se retrouver dans la solitude et vint s'asseoir au pied d'un arbre du jardin de la cité.
Thrarin, Hannar et Abigaëlle croisèrent Bilbon alors qu'ils sortaient de la salle d'entraînement, le hobbit leur sourit, content de les voir apparemment, il leur demanda.
"Est-ce que ça vous dirait de faire quelques pas avec moi ?"
Ce à quoi les deux nains et la jeune fille acceptèrent, ils marchèrent le long des allées de l'intérieur de la cité jusqu'à faire une halte sur un balcon.
"Vous savez, si je n'avais pas été engagé dans la compagnie, je resterais indéfiniment à Imladris, pas vous ?" Demanda innocemment le hobbit, Thrarin lui répondit.
"Personnellement, j'ai toujours pensé que ma seule maison se trouvait dans les montagnes bleues, puis lorsque je me suis retrouvé dans cette cité, alors que je me croyais au bout de ma vie, j'ai cru à un miracle. Ma vie a été sauvée grâce au Seigneur Elrond, je lui suis redevable et même mon père semble le considérer comme un ami, sans oublier que j'ai fait la plus merveilleuse des rencontres ; si Gandalf n'était pas venu nous chercher, il est bien possible que je serais resté à Imladris."
Thrarin dit ces derniers mots en regardant tendrement Abigaëlle, Hannar ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel, bien qu'il soit content pour son ami, il lui dit.
"C'est incroyable, tu nous as complètement changé notre grand chef ; il a maintenant le caractère d'un agneau ou presque. C'est le fait d'avoir retrouvé un fils qui l'a adouci à ce point, en tout cas, je ne l'ai jamais vu aussi heureux depuis le jour où il nous a annoncé son lien de parenté avec toi."
"Je suis vraiment content pour vous, maître Thrarin."
"Merci Mr Sacquet."
"Appelez-moi Bilbon, je vous en prie. Et pour vous, Hannar, Abigaëlle, je vous repose la même question."
Abigaëlle prit la parole.
"Comme Thrarin, j'ai été chanceuse d'avoir été sauvée de ces horribles orques. A Imladris, j'ai pu retrouver une seconde vie, rencontré des gens formidables comme la princesse Arwen qui m'a traité comme si j'étais sa fille ; sa dame de compagnie et elle ont été comme des mères pour moi. Si je ne m'étais pas liée d'amitié avec mes deux nouveaux camarades, particulièrement avec Thrarin, j'aurais certainement accompagné la fille du Seigneur Elrond chez ses parents maternels. Alors pour répondre directement à votre question, Bilbon, oui, j'ai considéré la cité d'Imladris comme une seconde maison."
Puis ce fut au tour d'Hannar de répondre.
"En ce qui me concerne, je n'ai pas la même approche qu'Abigaëlle et Thrarin, car ma seule demeure dans mon cœur se trouve dans les montagnes bleues. Ce qui n'empêche en rien que je me suis beaucoup plu ici et que je n'aurais pas émis d'objections à l'idée de prolonger mon séjour dans la cité des elfes, mais je pense qu'au bout d'un certain temps la maison où j'ai grandi aurait fini par me manquer. Et pour vous Bilbon, est-ce que la Comté ne vous manquerait pas, même si vous vous plaisez à Imladris ?"
Bilbon lui répondit.
"C'est possible, mais n'avez-vous pas ressenti la même chose que moi ? Ce lieu m'a fait oublié toutes les anxiétés, toutes mes inquiétudes, je me suis senti réellement apaisé ici. Voyez-vous, il suffirait que je ramène quelques affaires de ma maison de la Comté jusqu'ici et je pourrais me sentir tout à fait comme chez moi. Cependant Hannar, je rejoins ce que vous dites, je ne pourrais jamais oublier ma demeure familiale où j'ai été élevé, quoiqu'il arrive, elle restera toujours irremplaçable."
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LE HOBBIT "MON ESPOIR" (en pause indéterminée)
FanfictionL'histoire se situe avant la quête d'Erebor, elle conte la vie de Thrarín, un jeune nain, élevé par son oncle Bragnir, dans les montagnes bleues. Il coule des jours heureux sous sa protection jusqu'à son décès, après la bataille de la Moria. Peu apr...