Thrarín, Hannar et Abigaëlle étaient arrivés devant la maison de Bilbon Sacquet grâce à l'amabilité d'un hobbit qu'ils avaient croisé sur la route, ils l'avaient remercié chaleureusement avant qu'il ne reparte chez lui. Pendant le trajet, leurs réserves de nourriture avaient été épuisées assez rapidement, comme elles étaient bien consistantes, ils étaient calés jusqu'au lendemain. Maintenant, un défi les attendait : affronter le regard de leur chef, comment réagira t'il en voyant les deux jeunes nains en présence d'une humaine ? C'était LA question.
Thrarín emmena son cheval dans l'enceinte de la maison de Mr Sacquet en accrochant les rênes aux barrières, puis il rejoignit ses amis. La nervosité fondit dans le cœur des trois jeunes gens, tôt ou tard, cette confrontation avec leur chef et les autres nains leur donnèrent ses sueurs froides, finalement, Hannar se décida à parler.
"Le moment de vérité est arrivé, quelque chose me dit que vous auriez besoin d'une session de relaxation tous, plus que moi, malheureusement, nous n'avons plus le temps. Tout ce que je peux vous dire pour vous aider serait : restez positifs. Abigaëlle, est-ce que tu as pensé à remettre ton collier à Thrarín ? Autrement, je peux le garder, si tu veux."
"Non, c'est bon, je m'en occupe." Dit Thrarín en retirant le collier du cou de sa compagne qu'il fourra dans son sac.
"Hannar, est-ce que tu n'aurais rien vu dans tes visions concernant cette entrevue ? Si ça se terminait bien, j'en serais rassurée... pour nous trois." Demanda Abigaëlle à Hannar, son sourire était un peu forcé.
"Je suis désolé Abigaëlle, malheureusement, rien ne m'a été montré à ce sujet, j'aurais aimé te rassurer, crois-moi. Les seules visions qui m'ont été montrées jusqu'à maintenant n'ont été que des catastrophes." Lui répondit Hannar, la mine contrite, ce qui alerta Thrarín.
"Attends, est-ce que tu veux dire que cette quête s'avèrera être une catastrophe ? Tout ça ne me dit rien qui vaille !"
"Du calme, Thrarín. Les visions peuvent changer suivant les circonstances, ne t'affole pas comme ça, d'accord ?" Lui dit Hannar dans le but de le soulager.
Thrarín hocha la tête, bien qu'il n'était pas entièrement convaincu, puis lui et ses amis s'approchèrent de la maison. Le signe qu'avait gravé Gandalf était toujours visible, Hannar fit tinter la cloche, il s'était placé devant le couple, il rentrerait le premier pour laisser une marge de temps à ses amis pour se préparer. Ce fut Gandalf qui leur ouvrit la porte, son visage exprimait à la fois la surprise et le soulagement, il se décala pour les laisser passer et leur dit.
"Vous voilà enfin ! Je me suis demandé un instant si vous n'aviez pas changé d'avis, Thorin et les autres étaient à deux doigts de venir vous chercher."
Le magicien fut interrompu par Kili qui s'écria.
"Deux revenants ! Et une nouvelle..."
Le souffle manqua à Thorin qui se plia à nouveau en deux, tandis que ses compagnons marchèrent à grands pas en direction de Thrarín et Hannar, ce ne fut qu'accolades durant un long moment, il n'y eut qu'Abigaëlle qui resta en retrait, ignorée ou presque, Dwalin, bien qu'il faisait l'effort de taire sa colère, il la surveillait du coin de l'œil. Qu'est-ce qu'une fille aussi fluette venait faire dans cette quête ? Il ne comprenait vraiment pas, il se jura de tirer ça au clair, hélas, le comportement de son chef n'était pas en sa faveur, il n'agissait pas comme d'habitude, il attendrait le bon moment pour en parler.
Thrarín n'avait jamais été très favorable aux contacts physiques, il ne put cependant refuser ces marques d'attention. Dès que les nains se furent écartés de lui et d'Hannar, ce dernier se devait de présenter des excuses à ceux qu'il avait offensé, il s'adressa à ses jeunes amis.
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LE HOBBIT "MON ESPOIR" (en pause indéterminée)
FanfictionL'histoire se situe avant la quête d'Erebor, elle conte la vie de Thrarín, un jeune nain, élevé par son oncle Bragnir, dans les montagnes bleues. Il coule des jours heureux sous sa protection jusqu'à son décès, après la bataille de la Moria. Peu apr...