JOUR 22
« Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas , maigrit comme le corps qui ne mange pas. »
Victor Hugo
Un paquet de biscuits débouché et à moitié vide traine à côtés de son ordinateur et de ses dizaines de documents. Elle achève les derniers éléments concernant l'événement Moretti. Il avait lieux dans cinq jours et tout devait être bouclé aujourd'hui. C'était son dernier jour sur les lieux avant que le vrai travail commence. Le plus compliqué était encore à venir, alors elle n'était pas au bout de ses peines.
Elle s'apprête à engager une conversation avec monsieur Moretti, mais elle remarque très vite que celui-ci est au téléphone. Alors, elle reste un peu en retrait en attend qu'il mette fin à son appel téléphonique.
Il fait les cent pas et à l'air au bord des nerfs. Sa main libre s'agite dans tout le sens. Le voir dans ses états là, la faisait redouter d'aborder une conversation avec lui. C'est un homme de caractère qui peut parfois avoir un mot plus haut qu'un autre. Elle n'en avait jamais fait les frais, mais elle avait déjà était témoin de plusieurs personnes qui en avait pris pleins la gueule.
- Qu'est-ce que, je suis censé faire maintenant moi ? Ce salopard n'a pas le droit de nous planter comme ça.
Une veine comment à apparaître et grossir dans le coin de sa figure.
- Je m'en fous. Je veux que tu me trouves un comptable pour gérer les prochaines dossier à venir. Hurle-t-il.
Il a l'air très énervé. Elle pense que c'est peut-être mieux qu'elle parte et qu'elle lui laisse son compte rendue par e-mail.
En s'apprêtant à partir, Morettit l'interpelle et fait signe d'avancer vers lui.
- Où est-ce que tu pars Mancini ?
- J'ai supposé que vous étiez occuper, alors j'allais vous envoyer le compte rendu par mail.
Elle tient entre ses mains le fameux compte rendu et il lui tend la sienne alors elle le lui donne. Il se met à jeter des rapides coup d'oeil, en la regardant à certain moment. Elle se demandait si elle avait peut-être commis des erreurs quelque part.
- Très bien, j'en prendrais connaissance avec plus d'approfondissement ce soir.
- Pas de soucis. Bonne soirée à vous monsieur Moretti.
- Merci, à vous aussi.
Elle lui fait un large sourire et tourne ses talons en direction de la sortie. Au bout de quelques pas, elle repensa à la conversation de Moretti qu'elle avait entendue. Si elle avait tout bien compris, son comptable actuel l'avait lâché et il était à la recherche d'un comptable temporaire.
- J'ai peut-être une solution pour vous.
Elle se retourne vers lui et il la regarde d'un air incompréhensif en plissant ses yeux.
- J'ai cru comprendre que vous recherchiez un comptable temporaire tout à l'heure. Dites-moi si je me trompe.
En espérant qu'il ne lui reproche pas d'avoir écouté leur conversation, car au bout du compte ce n'était pas sa faute. Il l'avait quasiment hurlé dans tous les bâtiments.
- Oui, dit moi en plus.
- Je connais un expert-comptable qui peut se déplacer pour venir travailler sur place. Tout dépend de ce que tu attends de lui.
- Il faudrait que j'ai un entretien avec lui pour exploiter ses compétences et connaissances.
- Si vous le souhaiter, je lui fournirais vos coordonnés et il vous contactera.
Il avait accepté avec beaucoup d'enthousiasme sa proposition. Elle avait l'impression qu'elle était à la limite d'éviter une catastrophe mondiale. Elle restait tout de même très hésitante d'annoncer à William qu'elle avait proposé ses services à un de ses clients important. Leur réaction n'était pas au bout fixe, sachant qu'elle lui avait demandé de ne plus s'adresser la parole.
Là voilà qui se trouver à quelques mètres de lui, posé à l'arrière du plan de travail, à réfléchir à comment elle pouvait lui annoncer cette nouvelle. Il est assis dans le canapé, Aïko au pied de ses jambes et il fait défiler ses doigts sur l'écran tactile de son téléphone.
- Tu peux arrêter de me regarder comme ça.
William arrête de fixer son téléphone et se met à la regarde. Très mal à l'aise, elle dévie son regard de lui et se concentre sur ses pieds à elle.
- Je sens ton regard sur moi depuis tout à l'heure.
Aria avait peur de lui faire la proposition, car si sa soeur venait à l'apprendre, elle serait prête à vriller. Même si ça ne concernait que la proposition d'offrir ses services à un client. Après-tout, elle en avait déjà parlé à Moretti d'un potentiel comptable alors il n'y avait plus aucun moyen de revenir en arrière. Elle voulait bien se faire voir auprès de lui, et si William lui plait, cela pourrait la faire grimper dans l'estime de Moretti. Il lui serait en quelque sorte redevable. C'est un gros poisson pour elle, donc tous les moyens sont bons afin de le garder dans sa poche.
- J'ai parlé de toi à un de mes clients aujourd'hui. Décide-t-elle d'avouer.
- Pour quelles raisons ?
- Il recherche un comptable temporairement. Je ne connais pas trop les détails, mais tu devrais le contacter. Il vient de faire importer sa nouvelle entreprise franchisée ici. Alors tu devinerais qu'il a beaucoup de moyens et qu'il peut te rapporter gros même si c'est pour peu de temps.
Après tout ils étaient tous les deux gagnants. Elle se faisait bien voir par Moretti et lui il rapporter un gros contrat à son cabinet.
William pris le temps d'y réfléchir, mais il finit tout de même par accepter. Elle lui échangea le numéro de Moretti et fut satisfaite qu'il n'avait pas était contre son offre.
VOUS LISEZ
44 Days With You
Любовные романыLe temps s'arrête et semble se figer pour Aria quand elle le rencontre. Son cœur s'emballe et l'obsession s'en mêle en s'accrochant à son esprit sans relâche. La passion s'en vient. Mince... C'est son futur beau-frère. Sa sœur Luisa est retournée...