JOUR 35
« Du passé, du présent, je l'espère, du futur.
Je suis passé pour être présent dans ton futur. »
Caroline, Mc Solaar
Très tôt dans la matinée, Aria s'était réveillée avec une vive douleur dans le bas du ventre. Elle venait d'avoir ses règles et pour la première fois de sa vie, elle n'avait jamais ressenti une douleur aussi atroce que celle-ci. Des contractions, des spasmes et des crampes se manifester de plus en plus sans lui laisser le moindre répit. Elle avait dû appeler ses collègues pour annuler sa journée de travail et essayer tant bien que mal de leur transmettre ses travaux par mail. Elle avait quand même essayé de travailler à partir de son ordinateur, mais ce fut un échec quand elle s'aperçût qu'elle n'arrivait même pas à se concentrer sur la moindre chose et elle ne préférait pas commettre de faute juste par simple cupidité. Elle avait fini par passer le reste de la journée dans son lit, à se tordre et s'enrouler dans sa couette.
Plusieurs petits coups se font entendre sur sa porte, elle grince puis s'ouvre. William devait avoir fini sa journée de travail, ça ne pouvait être personne d'autre que lui. À moins que c'était Luisa, même si elle avait de gros doute. Si c'était celle-ci, elle aurait déjà défoncé la porte et arracher la couette.
Aria enlève sa couette qui recouvre son visage et se redresse de façon à être assise, tant bien les élancements qui lui tirailler les entrailles. William s'asseoir à côté d'elle avec un sac en papier marron entre les mains.
- Qu'est-ce que c'est ? Dit-elle en pointant le sac des mains.
- Tu veux savoir n'est-ce pas ?
Elle hoche plusieurs fois la tête, comme un enfant aurait pu le faire.
- C'est un posé bolw et des sushis.
Sous les yeux intrigués d'Aria il ouvre le sac est en sort de petite boite ronde, avec un plateau de sushis et de californias de taille moyenne.
- Tiens.
Il lui tend une poké bowl et des baguettes, qu'elle attrape soigneusement de ses deux mains. Tout est si joliment présenté et séparé à l'intérieur, du riz, du saumon mariné, des tranches de concombre et d'avocat, et des fèves de soja. Elle ouvre la petite fiole de sauce soja sucré collé juste au-dessus du contentant et le déverse à l'intérieur.
- Merci. Dit-elle en lui souriant timidement.
À l'aide de ses baguettes, elle commence à attraper une tranche de saumon avec du riz et l'avale goulument. Elle n'avait rien mangé de toute la journée, alors à cet instant, elle était prêt à tout dévorer.
- Pourquoi est-ce que tu as ramené à manger ? Demande-t-elle curieusement.
- Tu n'étais vraiment pas bien ce matin, et j'ai vu que tu n'étais pas partis au travail alors j'ai supposé que ça te remontré un peu le moral.
Il mord sa lèvre en la regardant avec un peu d'hésitation, puis finit par poursuivre.
- Et puis c'était une manière de m'excuser pour la dernière fois.
- D'accord, tu es tout excusé. Mais c'est juste parce que j'adore la nourriture asiatique. Minaude-t-elle.
Il pousse un petit rire léger en expirant par son nez et tourne la tête de droite à gauche.
Son attention lui faisait quand même plaisir, même si elle ne voulait pas lui montrer. Elle en déduisait qu'il avait l'air de quelqu'un de vraiment attentionnée et de gentil.
Ils ont à peine le temps d'entamer une autre bouchée que des gros coups s'abattent sur la porte d'entrée. Ils se regardent tous les deux en fronçant les sourcils. Ça ne pouvait être personne d'autre que Luisa. Elle se lève d'un bon, en ne laissant même pas le temps à William de rétorquer.
En se dirige en trombe vers la porte, pour ouvrir à la très chère personne qui tambouriner en faisant un vacarme pas possible.
Elle en avait marre de supporter les crises d'hystérie de sa soeur, qui venait régler ses comptes chez elle à chaque fois.
Elle pose sa main sur la poignée, la penche et la tire vers elle. Sans grand étonnement, il s'agissait bien de Luisa.
- Que fais-tu là ?
Sa main se pose sur le mur à sa droite pour l'empêcher de rentrer comme bon lui semble.
- Je viens parler à William. Bouge.
Elle parait, impatiente et tapote du pied nerveusement sur le sol.
- Si tu veux entrer, il va falloir me parler autrement. Je te signale que tu es chez moi et non dans une chambre d'hôtel.
- Très bien. Elle se racle la gorge. WILLIAM. Hurle-t-elle afin de faire accéder les choses.
Aria ne compter pas céder et Luisa ne rentrerais pas à l'intérieur de chez-elle pour encore une fois tirer ses nerfs et casser quelque chose à l'intérieur.
William ne tarde pas à se poster au côté de la propriétaire et à fixer Luisa avec ténacité.
- Je viens te poser un ultimatum.
- Le contraire m'aurait étonné.
Aria avait pouffé de rire devant Luisa par simple et pure provocation.
- Si tu restes encore ici chez ma soeur, je te quittesdéfinitivement et il n'y aura plus aucun retour en arrière.
Tout en restant muet, il passe une main sur son visage. Il a l'air de ne pas savoir ce qu'il veut, ni ce qu'il doit faire.
- Votre relation n'a certainement pas dépassé le stade de l'amitié de ton côté William. Mais vous avez quand même fait un tatouage en commun, tu me dois bien ça. Si tu m'aimes, tu dois quitter cet appartement.
- Arrête de mettre la pression aux gens Luisa. Tu n'es pas le centre du monde. Fit Aria en prenant la parole.
- Toi, ferme-là. Pour lui, un tatouage ça ne signifie rien, vue qu'il en est imbibé sur tout le corps. Au contraire, pour toi Aria, c'est différent. Tes intentions sont forcément malsaines.
- Pardon ?
En étant accusé de la sorte, elle fronce les sourcils. En faisant ce tatouage, elle n'avait jamais pensé à vouloir plus avec William et ni à se rapprocher de lui intentionnellement grâce à sa.
- Arrête de jouer à ce petit jeu Aria. Toi qui a toujours était contre les tatouages, et d'un coup tu en fais un sur un coup de tête. C'est carrément louche.
- Ça me choque que tu puisses penser ça de moi Luisa.
Elle ne s'attendait pas à mieux comme jugement de la part de soeur, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'être déçus et dégouté que sa soeur la voie réellement comme ça.
- Pourquoi tu as attendu autant de temps pour imposer ça à William ? Tu aurais dû le faire depuis le début, ça nous aurait épargné un tel vacarme.
Complètement irrité par la situation, elle lève les mains au ciel et commence à partir en direction de son salon.
- Je vais partir de l'appartement d'ici demain. Je pense que j'ai assez causé de problème.
Ne s'attendant pas à la réponse de William, Aria se retourne pour regarder son visage en espérant tout de même que celui-ci faisait une mauvaise blague. Bien-entendu ce n'était pas le cas. Son regard était livide et il fixait le sol.
- Parfait.
Luisa sourit mesquinement et referme la porte sur eux pour s'éclipser de la résidence.

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44 Days With You
RomanceLe temps s'arrête et semble se figer pour Aria quand elle le rencontre. Son cœur s'emballe et l'obsession s'en mêle en s'accrochant à son esprit sans relâche. La passion s'en vient. Mince... C'est son futur beau-frère. Sa sœur Luisa est retournée...