𝗛𝗔-𝗘𝗨𝗡 : une rescapée de yodok -𝓓𝓮𝓼 𝓣𝓸𝓶𝓫𝓮𝓼 𝓮𝓷 𝓙𝓪𝓻𝓭𝓲𝓷𝓼

Chapitre V

Je demeure sous l'abri du Très-Haut, je repose à l'ombre du Tout Puissant. Je dis à l'Éternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie ! Car c'est toi qui me délivres du filet de l'oiseleur, de la peste et de ses ravages. Tu me couvriras de tes plumes, Et je trouverais un refuge sous tes ailes ; Ta fidélité est un bouclier et une cuirasse. 

Je ne craindrai ni les cauchemars et les oppressions de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à mon côté, et dix mille à ma droite, je ne serais pas atteint ; de mes yeux seulement je regarderais, et je verrais la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite.

 Aucun malheur ne m'arrivera, aucun fléau n'approchera de ma maison. Parce que tu ordonneras à tes anges de me garder dans toutes mes voies ; ils me porteront sur les mains, de peur que mon pied ne heurte contre une pierre.

 Je marcherai sur le lion et sur l'aspic, je foulerai le lionceau et le dragon. Puisque je t'aime, tu me délivreras ; tu me protègeras, car je connais le Nom de Jésus. Je t'invoquerai, et tu me répondras ; tu seras avec moi dans la détresse, tu me délivreras et tu me glorifieras. Tu me rassasieras de longs jours, et tu me feras voir ton salut.

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Voilà deux semaines qu'elle est chez le roi. Ces deux dernières semaines ne furent pas simples pour elle. Les cauchemars perdurent toujours. Bien qu'ils ne soient pas aussi présents, mais ils sont toujours là. 

Elle expérimente les cauchemars comme s'ils étaient réels. Au point où elle se blesse, car elle frotte sa peau avec une telle rage.

Elle se regarda dans le miroir de la salle de bain, ses blessures sont nombreuses. 

Elle se blesse inconsciemment.  Elle se regarde une dernière fois, puis alla s'habiller avant de rejoindre le roi pour le petit déjeuner. 

Il n'est pas encore arrivé. Alors, elle en profite pour se détendre.

Il fait bon ce matin, pense-t-elle. Elle ferma ses yeux, profitant des caresses du vent frais sur son visage. 

Elle sentit son élastique enlever de son chignon. 

- Bonjour mademoiselle, Jeong.

- Bonjour. Pourquoi vous avez enlevé mon élastique?

- Vos cheveux sont bien plus beaux lorsqu'ils ne sont pas attachés. 

Elle ne répondit rien. Il prit place en face d'elle tout en la dévisageant. 

Il a sûrement vu ses blessures, pensa cette dernière.

- Tout va bien Ha-eun?

- Je ne sais pas si je peux dire que tout va bien.

- Vous ne dormez pas assez?

- Non, je fais encore des cauchemars.

- Je voudrais que vous soyez suivie par un spécialiste. 

- Dans quel but?

- Pour vous aider à guérir. Vous serez écouter sans aucun jugement. 

- Je pense que je n'ai pas le choix, n'est-ce pas?

- Vous n'avez pas le choix. Dit-il avec un large sourire.

- Mangez Ha-eun. Nous irons à l'hôpital une fois que vous aurez terminé.

- Vous et moi?

-Oui. Cela vous pose un problème?

- Non, au contraire. Je suis rassurée.

  - Sachez que vous n'avez pas à vous mettre de pression, Ha-eun. Vous devez faire un pas à la fois. Ce ne sera pas facile. Vous aurez toujours des séquelles parce que toutes nos expériences au cours de notre vie laisse des traces. Elles laissent leurs empreintes sur nous. Néanmoins, choisissez de faire de votre histoire une force. Car assurément vous êtes forte et courageuse.

- Merci, je vais faire de mon mieux.

Il lui sourit tout et tend sa main afin qu'elle lui donne la sienne.

- On ira d'abord visiter la ville et ensuite nous irons à l'hôpital.

- Quelle ville?

-  Le palais se trouve à Busan. 

- D'accord. 

Il l'entraîna jusqu'à la voiture où des gardes attendaient déjà. 

Lorsqu'ils quittèrent le palais, ils furent suivis par plusieurs autres voitures.

Ha-eun s'est appuyée contre la vitre de la voiture. Elle regarda la magnifique ville de Busan se dérouler devant elle. Elle resta ainsi durant tout le trajet. 

- Ha-eun, nous sommes arrivés.

- D'accord. 

Il l'aida à descendre et ils se dirigèrent vers un salon de thé.

- Vous voulez lequel Ha-eun?

- Celui à base de rose me semble bien.

- Très bon choix!

Il choisit le même thé qu'elle. 

Aurevoir votre majesté! S'écrie la responsable du salon.

Il se contenta de lui faire un simple sourire.

- Vous buvez du thé souvent Ji-Hun?

- Oui, j'aime énormément cela.  J'aime aussi le café, mais seulement quand il est glacé.

- Je n'ai jamais bu de café glacé. 

- Eh bien, vous devez boire un aujourd'hui. 

- Je ne sais pas si j'ai de la place pour une autre boisson. 

- à l'heure du déjeuner alors. 

- D'accord. Où allons-nous maintenant?

- Je vais vous faire visiter la bibliothèque nationale.

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- C'est très grand! S'exclame Ha-eun.

- En effet! 

- Il me faudrait l'éternité pour lire tous les livres de cette bibliothèque.

- Assurément. 

Ils se promènent dans la bibliothèque avec des regards insistant sur le roi et cette mystérieuse jeune fille.  Ils ont totalement raison concernant cette curiosité, car le roi tiens la main de la jeune fille. Cela n'est donc pas anodin. 

- Pourquoi j'ai l'impression d'être dévisagée?

- C'est parce que je n'ai jamais été vu avec une femme en public.

- Je vois. Je dois m'inquiéter?

- Nous serons sûrement sur toutes les chaînes de télévision. Mais ne vous inquiéter de rien, jamais je ne révélerai votre identité sans votre accord.

- D'accord.

Elle est bien naïve Ha-eun. Tout le Royaume de Corée pense qu'elle est la bien-aimée du roi.

~

- Prête? 

- Je ne sais pas si je suis prête à raconter tout ce que j'ai vécu encore une fois.

- Vous ne serez pas jugée Ha-eun. Rien de ce qui sortira de votre bouche ne sera dévoiler.

- D'accord. On peut y aller

Il l'entraîna dans le couloir de l'hôpital jusqu'à une porte où le nom du fameux docteur est inscrit: Maria Lee!

Ils pénétrèrent dans son bureau. C'est une femme environ d'une quarantaine d'année.

-Bonjour votre majesté!

- Bonjour Maria, vous allez bien?

- Très bien, je vous remercie.

- Bonjour mademoiselle, dit-elle à la jeune fille cachée derrière le roi.

La jeune fille la regarda et demeura muette, lorsqu'elle vit qui est la femme qui la regarde avec un large sourire.