Un homme qui vit son rêve. Un avenir de misère. De nouveaux dangers à chaque coin de rue. Lysithéa est perdue.
Depuis sa tendre enfance Lysithéa ne connait que la chasse, la soif et la terrible envie de changement. Et voilà qu'on lui offre sur un pl...
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Après un certain temps Caius a du rentrer et moi aussi. Je me suis empressée de traverser les catacombes et j'ai courue jusqu'au manoir de Guilhem. Je ne pensais pas passer autant de temps avec Caius et les autres. Il est déjà plus de seize heure et je me demande quand les garçons vont arriver.
Oh je ne tiens pas en place !
Mon coeur se serre d'appréhension. Je suis tellement pressée, c'en est inhumain. Je monte donc les marches de la cour quatre par quatre et traverse le hall ainsi que l'escalier d'un pas hâtif. Les esprits sur mon chemin s'additionnent les uns aux autres tandis que je traverse l'entièreté du domaine sans leur jeter un seul regard. Je réfléchis à ce que je pourrais faire en attendant. Je ne suis pas sale mais je devrais probablement me laver. Après tout ça ne peut pas me faire de mal non ? Et puis je pourrais porter autre chose. Devrais-je mettre la robe ? Non c'est beaucoup trop en faire. Il serait évident que ce n'est pas naturel. Je garde ces vêtements là. Tout va bien Liz. Tout va bien. Tu n'as jamais été gênée auprès de Noé de toute ta vie alors pourquoi maintenant tu en fais toute une histoire. Respire. Tout. Va. Bien.
"Bonsoir Lysithea."
Je sursaute et pousse un cri de surprise en voyant Guilhem derrière moi. Il arque un sourcil et son œil mécanique fais un tour complet dans son orbite.
"Oh...Bonsoir.
-Pourquoi es-tu si anxieuse ?
-Pour rien...Je-" Je bafouille quelque mots inaudibles, prise d'embarras. "...J'étais perdue dans mes pensées.
-...J'avais remarquée en effet."
Sa voix est grave et dure. J'ai comme l'impression qu'il m'en veut. Ou alors qu'il a quelque chose qui lui pèse sur la conscience.
"Est-ce que vous allez bien ?" Demandé-je en le détaillant des pieds à la tête à la recherche d'une quelconque blessure.
"Oui, ça va. Pour l'instant en tout cas."
Je renifle. Il ne sent pas le sang.
"Pour l'instant ?"
Guilhem hausse les épaules et reste silencieux un moment, son véritable œil me fixe intensément. Il entrouvre la bouche un instant. Souffle du nez. Resserre sa prise sur sa cane.
"Il y a des armes qui pourrait t'intéresser dans la salle adjacente à ma chambre. Le code pour entrer est 5107."
Je reste bouche bée un très long moment. Je ne comprends pas pourquoi je serais dans la confidence de cet homme après seulement un jour.
"Pourquoi me donneriez-vous accès à quelque chose d'aussi important ?
-Tu en auras plus besoin que moi.
-Certes mais..." Je cherche une explication à cette charité soudaine. "Ne voudriez-vous pas plutôt que Lidween soit en possession de votre collection ?