Un homme qui vit son rêve. Un avenir de misère. De nouveaux dangers à chaque coin de rue. Lysithéa est perdue.
Depuis sa tendre enfance Lysithéa ne connait que la chasse, la soif et la terrible envie de changement. Et voilà qu'on lui offre sur un pl...
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Seulement quelques heures ont passées depuis ma cohabitation temporaire avec Ezekiel et je sens déjà la corde s'enrouler autour de mon cou. Jamais quelqu'un ne m'a autant peser sur les nerfs. Je me suis habillée bien plus confortablement que d'habitude, rien de plus naturel puisque je ne travaille pas et que je suis chez moi. Mais depuis les yeux du rouquin ne me quittent pas où que j'aille et les remarques désobligeantes pleuvent. Et bien évidemment, plus je les hais plus il en fait. Je n'ai jamais eu à gérer ce genre de choses auparavant. Le seul homme qui me faisait des réflexions sur mon physique en faisait des charmantes. On ne peut en dire autant d'Ezekiel.
"Qui l'eu cru ? Elle n'est pas plate."
"Tu ne t'es jamais coupée les cheveux ? Tu veux que je t'achètes de ciseaux ?"
"C'est quoi ces fringues ? Tu va voir la vieille sorcière du coin pour discuter pelote de laine ?"
Sans oublier les réflexions liées à mon espace de vie qui sont pour la plupart tellement indécentes ou vexantes que je ne prends même pas la peine d'y répondre.
"Combien de mecs ont bien pu batifoler dans ce lit... ? Je dirais pas plus de dix."
"Cette tapisserie est atroce, j'espère que ce n'est pas toi qui l'a choisie."
"Pas fameux les tableaux. Ah c'est toi qui les as peints ? Ouais, ça se voit."
"Je n'arrive pas à croire qu'il n'y ai pas même des petits dessins porno sous ton matelas. Je dois vraiment rester ici ?"
Ce à quoi j'ai répondue :
"Non, d'ailleurs tu va bientôt partir.
-Ah bah voilà tu sais parler."Soupire t-il. "Partir où ?
-Chez Noé.
-C'est qui Noé ?" Demande t-il en fronçant les sourcils.
"Un ami." Je marque une pause avant de continuer d'une voix moins confiante. "En quelques sortes...
-Putain elle va me loger chez son plan cul.
-Pourquoi est-ce que tout ne revient que au sexe avec toi ?" M'exaspéré-je en me pinçant l'arrête du nez.
