TOME 3. Ariana Black, fille de Sirius.

12. Le professeur Ombrage

Les jours suivants avaient étés rythmés par les différents cours.

Ce matin là, j'assistai pour la première fois de l'année à un cours de Défense contre les forces du Mal par le professeur Ombrage.

Lorsque nous entrions dans la salle, je me retrouva à côté de Cho Chang.

C'était étrange, car je ne lui avait pas adressé la parole depuis le décès de Cédric.

En effet, elle est Cédric sortaient ensemble depuis le bal de Noël, et depuis son décès , ni elle ni moi n'avait trouvé la force de parler à l'autre.

Elle vint donc s'assoir à côté de moi, en m'adressant un sourire que je lui rendis.

Le cours commença, et je découvrit avec horreur que les cours du professeur Ombrage s'annonçaient aussi ennuyeux que ceux du professeur Binns.

Je n'étais pas du tout concentrée, le professeur présentait le programme de cette année et nous expliqua que il n'y aurait que de la théorie, et pas de pratique.

Quelqu'un posa une question par rapport aux sortilèges de défense.

« -L'utilisation des sortilèges de défense ? Je ne vois pas ce qui pourrait arriver dans ma classe qui nécessite de recourir à un tel sortilège. Vous ne craignez quand même pas de subir une attaque pendant mes cours ?
-Alors on ne fera pas de magie ? demanda un élève de Poufsouffle.
-Notre nouveau programme, d'études a été établi par des sorciers très expérimentés. Vous apprendrez ainsi les sortilèges de défense dans des conditions qui garantissent la sécurité et l'absence de risque.

Une élève de Serdaigle leva la main.

-Je vous écoute, dit Ombrage.
-Mais si on se fait attaquer les risques ne seront pas du tout absents ?
-Je le répètes, reprit le professeur Ombrage, craignez vous de subir une attaque pendant mes cours ?
-Non mais... répondit l'élève, mais Ombrage la coupa.
-Je ne souhaite pas critiquer la façon dont cette école a été dirigée, dit-elle, mais vous vous êtes retrouvés exposés dans cette classe à des sorciers irresponsables, totalement irresponsables même, sans parler de certains hybrides particulièrement dangereux.

Cette phrase m'interpella.

-De qui parlez vous ? demanda une autre élève de Gryffondor.
-Je parle d'un de mes prédécesseurs qui était particulièrement dangereux de par sa nature, répondit le professeur.

Elle parlait de mon oncle. Je n'allais donc pas l'a laisser l'insulter de la sorte.

-Vous parlez du professeur Lupin n'est-ce pas ? dis-je. Car ça a été le meilleur professeur que l'on ai eu en 6 ans dans cette école. Et je vous assure que vous ne serez jamais à son niveau.

Elle me regarda de haut en bas, avant de s'exprimer.

-Miss Black c'est ça ?
-Exactement, et je ne vous laisserai pas insulter des personnes qui sont meilleures que vous.
-Le professeur Lupin était un loup-garou, ce qui fait de lui un monstre, me répondit-elle droit dans les yeux. De telles créatures ne devrait pas avoir le droit d'enseigner.
-Le professeur Lupin est une personne bien plus gentille et généreuse que vous ne le serez jamais ! dis-je en rassemblant mes affaires, ne voulant pas rester quelques secondes de plus dans cette pièce. C'est une personne extrêmement forte et vous n'arriveriez jamais à traverser toutes les épreuves qu'il a traversé lui, espèce de vieux crapaud !
-Félicitations mademoiselle, vous venez d'écoper d'une heure de retenue ! Demain soir à 5 heures dans mon bureau. Mais votre réaction est tout à fait légitime, vous ne pouvez pas être impartiale en étant sa nièce... »

Puis je n'entendis plus rien. J'étais sortie de sa salle de cours.

J'étais folle de rage.

Elle ne connaissait pas Remus, comment pouvait-elle tenir de tels propos ?

Je marchai dans les couloirs, sans savoir réellement où j'allais, lorsque je croisa le professeur McGonagall.

« -Black, me dit-elle. Vous ne devriez pas être en cours ?
-Si, mais je suis partie, lui répondis-je sèchement.
-Comment ça ? me demanda-t-elle en mettant les mains sur ses hanches.
-Je suis partie. Le professeur Ombrage a insulté le professeur Lupin, je me devais de réagir.

McGonagall soupira.

-Suivez moi s'il vous plaît.

Je l'a suivi alors, ne sachant pas où elle m'emmenait.
On arriva dans son bureau, où elle m'invita a m'asseoir.

-Que vous a-t-elle dit exactement ? me demanda-t-elle.
-Que c'était une honte qu'un loup garou ai pu être professeur.

Elle se crispa.

-Vous savez, beaucoup de personnes jugent, et a tord, les loup-garous. Elle baissa la voix, comme si quelqu'un pouvait nous entendre. Voulez vous que j'en parle à la prochaine réunion de l'Ordre ?

Je l'a regarda avec de grands yeux.

-De l'Ordre ? Vous en faites partie ?!

Elle me fit un clin d'œil.

-Je suis de votre côté Ariana, me dit-elle. J'aime beaucoup votre oncle et tenir de tels propos sont une insulte, mais...
-Mais elle ne connaît pas Remus ! l'a coupais-je. Elle ne sait pas tout ce qu'il a eu a traversé ! À quel point il a souffert ! De sa Lycantropie, puis, il a perdu tout ses proches en moins d'un an ! Ma mère, Lily, James, Peter ! Je senti des larmes me monter. Il a pensé pendant des années que mon père était un assassin ! Il a dû s'occuper de moi toute mon enfance avec des moyens plus que modestes ! Je ne peux pas supporter que quelqu'un tienne de tels propos à son sujet.
-Je vous comprend totalement, me répondit le professeur McGonagall dans le plus grand des calmes.

Elle inspira, et continua.

-Il faut que vous compreniez qu'aux yeux du ministère, et légalement, vous faites partie des personnes qui sont le plus proche de Harry. Du fait que votre père soit son parrain, vous êtes comme un membre de sa famille.
-Et alors ?
-Et bien, me dit-elle en se levant, pour qui Dolorès Ombrage travaille-t-elle ?
-Le ministère.
-Exactement. Et plus particulièrement le ministre lui même. Et qui le ministre veut-il discrédité à tout prix ?
-Harry et le professeur Dumbledore.
-Exactement ! Alors, ne l'a laissez pas vous atteindre aussi facilement.

La sonnerie qui annonça la fin des cours retentit.

-C'est toujours un plaisir d'échanger avec vous mademoiselle Black, mais j'ai un cours. Je vous dispense de vos cours jusqu'à midi.
-Merci beaucoup professeur. »

J'avais une heure de cours jusqu'à l'heure du déjeuner, j'alla donc à la bibliothèque pour me calmer.