TOME 3. Ariana Black, fille de Sirius.

39. Réconfort

On prit le Portoloin, et arriva dans le jardin du Terrier.

Personne n'était dehors, on se rendit donc à l'intérieur.

Lorsqu'on frappa à la porte, c'est Molly qui vint nous ouvrir.

Elle me regarda avec pitié, avant de regarder Harry.

Je regarda les autres.

Ils étaient tous assis dans le salon, avec des boissons chaudes.

Puis soudain, mon regard croisa celui de mon oncle.

Ses yeux étaient rougit, je remarqua qu'il avait dû beaucoup pleurer.

Je m'était tellement retenue de m'effondrer dans le bureau de Dumbledore que je craqua totalement à la vue de mon oncle.

Je lui fonça dessus, mais mes jambes n'avaient plus la force de me porter.

Je commença alors à m'effondrer, mais avant de toucher le sol, mon oncle me rattrapa.

« -Ça y est, ça y est, je suis là... me chuchota-t-il à l'oreille.
-C'est vrai... C'est bien vrai... Il n'est plus là ?

J'entendis derrière moi Harry pleurer dans les bras de Ron.

-Il... Oui... C'est vrai Nana... Il est parti... »

J'hurla alors. Je ne pouvais pas le croire.

Mon père, le seul parent qu'il me restait, l'homme que j'avais pu retrouver il y a seulement 2 ans, venait de mourir.

Il était mort devant mes yeux.

Le dernier mot qui était sortit de sa bouche était « ma fille ».

La dernière chose à laquelle il avait penser, c'était moi.

Un craquement sonore se fit alors entendre dans le jardin.

Je regarda par la fenêtre, et vis George et Fred courir vers la maison.

Je me leva alors d'un coup et sortit de la maison de courant, puis tomba dans les bras de George.

« -Oh par Merlin j'ai eu si peur, me dit-il en me serrant dans ses bras. J'ai cru que quelque chose était arrivé ! J'ai reçu une lettre de Tonks me disant que quelque chose de grave était arrivé, et de la rejoindre chez ton père. Mais quand je suis arrivé là-bas, il n'y avait personne, même lui n'était pas là, alors j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose de grave ! Mais tout va bien, tu vas bien, dit-il en me prenant dans ses bras.
-Mais... Si Ariana va bien, dit Fred, qu'est-ce qui s'est passé ?

Tout le monde se tut soudain.

Je rassembla alors toutes mes forces et dis,

-Mon père...
-Quoi ? demanda George. Quoi ton père ? Le ministère l'a retrouvé ?!

Un nouveau silence retentit alors.

-Non... Il est... Il est...

Je n'arrivais pas à terminer ma phrase, c'était beaucoup trop dur.

Je tourna la tête vers mon oncle que je vis regarder George, et lui faire non de la tête.

George me serra alors dans ses bras.

-Ariana... Si... Si tu savais comme je suis désolé... »

Je me lâcha alors totalement sans ses bras.

Je pleurais comme je n'avais jamais pleurer auparavant.

Je ressentait un vide immense en moi, ce vide que mon père occupait il y a quelques heures.

Les autres rentrèrent, nous laissant, George et moi, seuls dehors.

Nous nous asseyions par terre, moi toujours blottie dans ses bras.

Je repensa alors à la dernière discussion que j'avais eu avec mon père.

Les derniers mots que je lui avais dit en dehors du ministère de la magie étaient : « fait attention à toi, ne fait pas de bêtises, j'ai besoin de toi moi. »

Je ressentait un poids énorme sur mes épaules.

La culpabilité que je ressentais était incommensurable.

Si seulement nous n'étions pas aller au ministère, si seulement Harry et moi avions écouter Hermione et réfléchis au lieu de foncer tête baissée dans ce piège.

J'en voulais à la terre entière.

J'en voulais à Bellatrix. Elle m'avait enlever ma mère il y a 16 ans, et maintenant, elle m'avait également enlever mon père.

Elle me l'avait arraché, alors qu'il devait m'accompagner jusqu'à l'autel le jour de mon mariage, dans moins d'un mois.

Elle l'avait tué de sang froid, alors qu'il était son cousin.

J'en voulais à Kreattur, qui était sensé servir mon père et qui n'avais servit à rien d'autre que de le conduire jusqu'à la mort.

J'en voulais également énormément à Queudver, bien que je ne savais pas ou il était actuellement, et même si il était toujours en vie.

Car, à cause de lui, j'avais perdu 12 ans de ma vie aux côtés de mon père.

Sans lui, j'aurais grandis à ses côtés, et il n'aurait pas été obligé de se cacher ces deux dernières années.

Il aurait pu être là pour mon premier départ à Poudlard, et surtout il n'aurait pas eu cette réputation de meurtrier à travers tout le pays.

Après avoir pleurer de longues minutes dehors dans les bras de mon fiancé, on décida de rentrer à l'intérieur.

Mais, en arrivant devant la porte qui était ouverte, je m'arrêta, demandant à George de faire de même en entendant une conversation.

« -On va devoir être très vigilants avec Ariana et Harry ces prochains jours, disait mon oncle.
-Je vais voir avec Dumbledore si il accepte que les enfants ne retournent pas à Poudlard pour la fin de l'année scolaire, dit Molly. Après tout, ils ont passés toutes leurs épreuves, et je pense que du repos leur fera la plus grand bien après ce qu'ils ont vécus cette nuit.
-Il faudra également être présent pour Hermione, Ron, Ginny et la petite Lovegood, dit Tonks, après ce qu'ils ont vus...
-En parlant de la fille de Xenophilius, dit Arthur, où est-elle ?
-Elle est rentrée chez elle dans la matinée, répondit Tonks.
-Je suis très inquiet pour Ariana et Harry, reprit mon oncle. Les pauvres... Comme si la vie n'avait pas été assez difficile pour eux...
-Toi qui connait bien Ariana, dit Molly à Remus, comment penses-tu qu'elle va ?
-Elle n'est pas le genre à montrer ses émotions, répondit mon oncle. Depuis qu'elle est enfant, elle garde tout pour elle. Alors, la voir s'effondrer ainsi devant tout le monde m'inquiète énormément. Il fit une pause. Bon sang... Ils ont tout les deux été privés de Sirius pendant des années, ils l'avaient retrouvé, nous l'avions retrouvé...

J'entendis des sanglots dans sa voix, puis je l'entendis fondre en larmes.

-Oh, je suis désole, je... Je vais aller me calmer en haut. »

Je l'entendis alors se lever et monter les escaliers.

Sans aucune hésitations, je me mit à lui courir après.

Je le rattrapa au niveau de l'ancienne chambre des jumeaux, où on entra, tout les deux en pleurs.