7. Audience

821 55 0
                                    

On avait passé les jours suivants à continuer de nettoyer la maison.

La date de l'audience d'Harry approchait à grands pas, et je le voyais s'angoisser de jour en jour.

Il n'en parlait pas, mais j'arrivais a voir dans son comportement qu'il était de plus en plus inquiet.

Une après-midi, je le pris à part pour en parler.

« -Harry ? Viens avec moi deux secondes, je voudrais te parler.

On sortit de la salle à manger et allèrent sur le pallier.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? me demanda-t-il.
-Voilà, je vois bien que depuis quelques jours ça ne va pas. Tu es nerveux, je le vois bien. Je voulais juste te rappeler que si tu as besoin de parler, je suis là, vraiment.

Il me sourit.

-Merci Ariana. Je vais pas te mentir, cette audience me fait peur. Le fait que l'on soit tous réunis ici me fait réaliser ce que je pourrais perdre si je suis renvoyé de Poudlard.
-Ça n'arrivera pas Harry. Je fais entièrement confiance à l'Ordre et à Dumbledore, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher ça. Et même si c'est le cas, même si tu es renvoyé de Poudlard, tu ne nous perdras pas, je te le jure !
-C'est gentil, merci beaucoup. »

Il me prit dans ses bras. Je le sentais vraiment stressé.

Deux jours après, c'était la veille de l'audience. Arthur expliqua à Harry que c'est lui qui allait le conduire au ministère.

Personne n'osait parler de ce qui attendait Harry.

Lorsqu'on alla se coucher, tout le monde souhaita bon courage à Harry.

Une fois l'échange des chambres effectué, je régla mon réveil 5h30.

En effet, j'avais entendu Molly dire à Harry que c'était l'heure à laquelle il devait se lever, et je ne voulais pas qu'Harry parte au ministère sans que je lui ai souhaité bon courage.

Je me réveilla alors le lendemain matin.

J'enfila un sweat, et descendis dans la cuisine.

Je fus surprise d'entendre des voix, aussi tôt dans la mâtiné.

Lorsque j'entra dans la cuisine, je vit Molly, Arthur, Sirius, Remus, Tonks et Harry assis autour de la table, en train de parler de tour de garde.

J'avais encore la tête dans les nuages je ne compris donc pas ce qu'il se racontait.

Mon père me regarda, l'air surprit.

« -Ariana ? Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure ?
-Vous croyez vraiment que j'allais laisser Harry partir à son audience sans lui avoir souhaité bonne chance ?

Tous sourirent.

-Très bien, dit Molly. Tu veux déjeuner quelque chose? »

Je refusa poliment, il était encore trop tôt pour moi pour manger.

Je sentais Harry horriblement tendu, je ne voulu alors pas entamer le sujet.

Arthur consulta sa montre et déclara qu'il était l'heure pour Harry et lui de partir.

Je pris donc Harry dans mes bras, sans dire un mot, avant de le regarder partir.

Je monta ensuite réveiller les autres pour effectuer le changement des chambres.

Habituellement, tout le monde se rendormait après ça, mais ce matin la, personne ne réussit.

On pensait tous à Harry.

On s'occupa toute la matinée comme on le pouvait, ne parlant pas vraiment.

Lorsque Harry revint quelques heures plus tard, on lui sauta tous dessus.

« -Alors ? demanda Ron, inquiet.
-Je ne suis pas renvoyé ! s'écria Harry avec joie.
-Par Merlin ! C'est génial ! »

Harry annonça la bonne nouvelle à tout le monde, et un grand repas fut préparer par Molly pour fêter ça.

Les jours passèrent, et nous recevions enfin nos lettres pour Poudlard.

On se demandait qui serait le prochain professeur de Défense contre les Forces du Mal.

On avait entendu Molly dire que Dumbledore lui avait confier qu'il avait beaucoup de mal à en trouver un nouveau.

Ron et Hermione avaient étés désignés préfets, pour le plus grand bonheur de Madame Weasley.

Le soir même de leur désignation, on avait organisé une petite fête en leur honneur.

Je m'habillais alors pour l'occasion dans ma chambre lorsque George entra.

« -C'est ridicule, pestait-il.
-Qu'est-ce que tu as ? lui demandais-je en enfilant mon pantalon.
-Tout ça juste parce que Ronnie est préfet.
-Ne me dis pas que tu es jaloux ? lui dis-je en riant.

Il devint tout rouge.

-Moi ? Jaloux ? Tu veux rire !
-C'est vrai que tu es quelqu'un qui n'est absolument pas jaloux ! Je l'ai remarqué, tu ne m'as jamais fais une seule remarque par rapport à mes amis ! dis-je ironiquement.
-Vasy, moque toi de moi, me dit-il la moue boudeuse.

Je continua de le taquiner.

-Jamais une crise de jalousie ! Même par rapport à Cédric ! »

Je me stoppa tout de suite.

Certaines fois, j'oubliais que Cédric n'était plus là.

George, qui était assit sur mon lit, vit mon visage se décomposer, et me tira sur ses genoux.

« -Ça fait deux mois mon cœur... me dit-il en me prenant la main.
-Je sais... Mais c'est tellement dur... Il me manque tu sais...
-Je le sais. Si tu veux tout savoir, même à moi il manque certaines fois. Je te jure que je perdrait des milliers de matchs de Quidditch contre lui si ça pouvait lui permettre de revenir. »

Cette dernière phrase me fit rire, après m'avoir prit dans ses bras, on descendit.

TOME 3. Ariana Black, fille de Sirius. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant