TOME 3. Ariana Black, fille de Sirius.

14. Sniffle

Le lendemain, je rejoignit George pour le petit déjeuner.

Nous parlions un moment, puis je passa mes doigts mes cheveux, laissant entrevoir le dos de ma main.

« -Qu'est-ce que c'est que ça ? me dit-il en prenant ma main. « Je dois respecter le professeur » lit-il. Qu'est-ce que c'est ??
-C'est rien ne t'inquiète pas, lui répondis-je en retirant ma main.
-C'est rien ? Tu vas me faire croire que ça c'est rien ?!
-Non George c'est rien. Ne t'inquiète pas s'il te plaît.
-Ne t'inquiète pas ? Tu me demandes de ne pas m'inquiéter ?! Tu rigoles ? Dis moi ce qu'il s'est passé Ariana s'il te plaît.
-C'est Ombrage d'accord ? répondis-je, sèchement.
-C'est elle qui t'as fait ça ?!
-Non, pas vraiment elle. C'était sa retenue d'hier, avec des plumes ensorcelées. Voilà t'es content ?
-Mais c'est affreux ! me répondit-il. Il faut que tu en parles à quelqu'un.
-Sûrement pas !
-Pourquoi ?
-Si j'en parle, elle aura gagné. Elle se rendra compte que son petit jeu nous a atteint, Harry et moi. Et je ne peux pas le permettre.
-Tu te rends compte que c'est de la torture ce qu'elle vous fait subir ? me demanda George, décontenancé.
-Je m'en rend compte. Mais elle ne peut pas gagner. »

Après ça, je fus énervée toute la journée.

Quelques jours plus tard, je déjeunais avec Hermione, Ron et Harry lorsque Hermione reçu le journal.

Elle recevait tout les jours la gazette du Soricer, pour se tenir informée de tout les évènements qui pouvaient avoir un lien avec Voldemort.

Je discutais avec mes amis lorsque Hermione poussa un cri de terreur.

« -Oh non... Sirius !

Elle capta tout de suite mon attention. Mon père n'avait pas répondu à ma dernière lettre depuis une semaine, délai qui était étrangement long.

Je m'inquiéta alors immédiatement.

-Qu'est-ce qui se passe ??!

Harry lui arracha le journal des mains.

- « Le ministère de la Magie a reçu d'une source sûre une information selon laquelle Sirius Black, l'assassins de sinistre réputation se cacherait à Londres. »

Harry baissa le journal et me regarda droit dans les yeux.

-Malefoy... chuchotai-je alors.
-Quoi ? demanda Hermione.
-Il a du reconnaître mon père sur le quai de la gare, répondis-je, en n'ayant toujours pas quitté Harry des yeux.
- « Le ministère a le devoir d'avertir l'ensemble de la communauté des sorciers que Black est un homme très très dangereux... a tué 13 personnes... s'est évadé d'Azkaban... » les imbécilités habituelles, conclut Harry en posant le journal sur la table.
-Il ne pourra sûrement plus quitter la maison, murmura Hermione. Dumbledore lui avait pourtant dit de ne pas sortir !
-On s'en fiche de ce qu'a dit Dumbledore ! lui lançais-je alors. Il est en danger ! »

Je me leva alors, et couru à la volière pour lui écrire une lettre.

Dumbledore nous avait demandé de ne rien écrire de trop révélateur dans nos lettres.

Mon père nous avait également demandé de s'adresser à lui sous le pseudonyme de Sniffle.

« Cher Sniffle.

Avant toute chose, j'espère que tu vas bien.

Nous avons apprit que tu n'étais plus vraiment en sécurité chez ta mère.

J'espère de tout cœur qu'elle ou ses amis partageants ses idées ne permettrons pas que tu repartes de chez elle de si tôt.

Réponds moi au plus vite s'il te plaît, je suis extrêmement inquiète.

Mon frère ne va pas très bien, beaucoup d'élèves le traitent mal, par rapport au léger incident qui s'est déroulé avant les vacances.

Je t'embrasse très fort.

Ariana. »

« Léger incident ».

J'avais qualifié le décès de Cédric de « léger incident ».

Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais avoir fait cela me fit ressentir un énorme sentiment de honte et de culpabilité.

Mais je ne pouvais pas faire autrement.

Je m'étais sentie obligée de parler de ce qu'il se passait pour Harry.

En effet, depuis la rentré beaucoup de personnes le dévisageait, et encore plus depuis l'incident qui s'était déroulé avec le professeur Ombrage.

Je voyais qu'il souffrait, mais malheureusement je ne pouvais rien faire pour arranger ça.