TOME 3. Ariana Black, fille de Sirius.

31. L'arme

Lorsque je tourna la tête, je vis Draco derrière moi, me retenir.

Je regarda Harry et je vis qu'il était retenu par Ombrage.

« -Je me suis apperçue que quelqu'un c'était introduit dans mon bureau la dernière fois ! Vous pensiez sans doute que je n'allais rien faire contre ça ? Prenez leur leurs baguettes ! dit-elle. Je veux connaître la raison de votre présence ici.
-J'essayais... de récuperer mon éclair de Feu ! s'écria Harry.
-Menteur ! s'écria Ombrage, la voix pleine de rage. Votre Eclair de Feu est sous bonne garde dans les cachots depuis que ces chers Weasley ont réussis à récupérer leurs balais dans mon bureau, et vous le savez très bien. Avec qui étiez vous en train de communiquer ?
-Personne, dis-je.
-Menteuse ! cria Ombrage.

Soudain la porte s'ouvrit, laissant entrer d'autres membres de la brigade inquisitoriale.

-Nous les avons tous, annonça Warrigton, un élève de Serpentard, qui poussa brutalement Ron a l'intérieur de la pièce. Celui-là, il pointa du doigt Neville, a essayer de m'empêcher d'emmener celle-ci, dit-il en pointant du doigt Ginny, alors j'ai décidé de l'ajouter aux autres.
-Très bien, très bien, se réjouit Ombrage. Il semble que Poudlard sera bientôt débarrassé des Weasley.

Elle s'installa dans son fauteuil.

-Alors, Potter, Black, dit-elle, vous avez installer des guetteurs, enfin plutôt des guetteuses, autour de mon bureau, et vous avez envoyé ce bouffon, dit-elle en désignant Ron, me raconter que l'esprit frappeur détruisait tout au département de métamorphose alors que je savais pertinemment qu'il était occupé à badigeonner d'encre les lentilles de télescopes. Mr Rusard venait de m'en informer. De toute évidence, il était important pour vous deux, dit-elle en nous montrant Harry et moi du doigt, de parler à quelqu'un. Etait-ce Albus Dumbledore ?
-Vous n'avez pas à savoir à qui nous parlions, grongnais-je alors.

La seule pensée qui m'occupait l'esprit était que Voldemort détenait mon père et qu'il fallait absolument que je nous trouve un moyen de sortit d'ici pour aller à son secours.

-Très bien, répliqua-t-elle d'une voix menaçante, très bien, monsieur Potter, mademoiselle Black Je vous ai donné une chance de me répondre librement. Vous avez refusés, je n'ai maintenant plus d'autre choix que de vous obliger à parler. Draco, allez chercher le professeur Rogue.

Il me lâcha et Goyle prit sa place.
Quelques instants plus tard, Draco revint avec Rogue comme demandé. 

-Vous vouliez me voir, madame la directrice ? demanda Rogue.
-Ah, professeur Rogue, dit Ombrage. Oui, je voudrais un autre flacon de Veritaserum, aussi vite que possible, s'il-vous-plaît.
-Vous avez pris mon dernier flacon pour votre dernier interrogatoire. Vous ne l'avez surement pas utiliser entièrement ? Je vous avait dit que seulement trois goutes étaient suffisantes.

Ombrage rougit.

-Vous pouvez m'en préparer encore, n'est-ce pas ?
-Mais certainement, répondit Rogue. la potion doit mûrir pendant un cycle complet de lune, elle sera donc prête dans un mois.
-Un mois ?! Un mois ! Mais j'en ai besoin ce soir ! Je viens de surprendre Potter et Black qui se servaient de ma cheminé pour communiquer avec une ou des personnes dont ils n'ont pas voulu me révéler le nom !
-Vraiment ? dit Rogue en se retournant vers nous. Je ne suis pas surpris. Ils n'ont jamais manifesté un gout très prononcé pour le règlement de cette école.
-Je veux les interroger ! d'écria Ombrage. Je veux que vous me fournissiez une potion qui les forcera à me révéler la vérité !
-Je vous ai déjà dit, répondit Rogue, qu'il ne me reste plus de Veritaserum. A moins que vous ne souhaitiez empoisonner ces jeunes gens, ce qui, je peux vous assurer m'inspirerait la plus grande sympathie, il m'est impossible de vous aider. Le seul ennui, c'est que la plupart des venins agiraient trop vite pour laisser à la victime le temps de dire tout ce qu'elle sait.
-Vous êtes mit à l'épreuve ! lui hurla Ombrage. Vous refusez délibérément de coopérer ! J'attendais mieux de votre part ! Lucius Malefoy parle toujours de vous en termes très élogieux ! Et maintenant, sortez de mon bureau !