Dumbledore commença alors son récit, il s'adressa à Harry.
« -Il y a 5 ans, quand tu es arrivé à Poudlard, vivant et en bonne santé, dit-il, comme c'était mon intention. Enfin, pas en si bonne santé que ça. Tu avais souffert. Je savais que tu souffrirais quand je t'ai laissé à la porte de ta tante et de ton oncle. Je savais que je te condamnais à 10 ans d'une vie difficile et obscure. Tu me demanderas peut-être, et tu auras de bonne raison pour cela, pourquoi il devait en être ainsi. Pourquoi ne pas t'avoir confié à une famille de sorciers ? Sirius, avant d'être arrêté ce 31 octobre, m'avait supplié de te confier à lui. Remus Lupin, également, après avoir recueilli Ariana, m'a demandé de te récupérer. Pour toute réponse, je te dirais que ma priorité était de te garder en vie. Personne d'autre, à ma connaissance, ne courrait d'aussi grands dangers que toi. Voldemort avait été vaincu quelques heures auparavant mais ses partisans, dont beaucoup étaient aussi redoutables que lui, se trouvaient toujours en liberté, furieux, désespérés, violents. Il fallait aussi que je prenne ma décision en fonction des années à venir. Etais-je convaincu que Voldemort avait disparu à tout jamais ? Non. J'ignorais combien de temps s'écoulerait avant son retour, 10 ans, 20 ans ou 50 ans, mais je savais qu'il reviendrait et, le connaissant comme je le connais, j'étais également certain qu'il ne trouverait pas le repos tant qu'il n'aurait pas réussi à te tuer.
Harry et moi restions immobiles, suspendus aux lèvres de Dumbledore.
-Je savais que la connaissance de Voldemort en matière de magie dépasse sans doute celle de tous les sorciers actuels. Je savais même que mes sortilèges les plus complexes et les plus puissants ne seraient pas invincibles s'il retrouvait tout ses pouvoirs. Mai ce que je savais aussi, c'est que Voldemort avait une faiblesse. J'ai donc pris ma décision. Tu serais protégé par une ancienne magie qu'il connaît mais qu'il méprise, une magie qu'il a toujours sous estimé, à ses dépens. Je parle bien sûr du fait que ta mère est morte pour te sauver la vie. Elle t'a ainsi doté d'une protection durable qu'il n'avait pas prévue et qui aujourd'hui encore, coule dans tes veines. J'ai donc placé ma confiance dans le sang de ta mère. Je t'ai amené à sa sœur, sa seule parente encore vivante.
-Elle ne m'aime pas, répondit aussitôt Harry. Elle s'en fiche complètement de...
-Mais elle t'a quand même recueilli, répliqua Dumbledore. A contrecœur, peut-être, contre sa volonté, avec fureur, amertume... Il n'en reste pas moins qu'elle t'a accepté et en agissant ainsi, elle a scellé le sort par lequel je te protégeais. Le sacrifice de ta mère avait fait de ce lien du sang le plus puissant bouclier que je pouvais t'offrir.
-Je ne vois toujours pas commença Harry.
-Tant que tu pourras considérer comme ta maison le lieu où réside le sang de ta mère, il sera impossible à Voldemort de t'atteindre ou de te faire du mal en cet endroit là. Il a versé le sang de ta mère, mais ce sang vit en toi et en sa sœur, il est devenu ton refuge. Tu n'as besoin de retourner là-bas qu'une fois par an mais aussi longtemps que cette maison reste la tienne, Voldemort ne peut rien contre toi lorsque tu t'y trouves. Ta tante le sait. Je lui ai expliqué dans une lettre que j'avais laissé devant sa porte quand je t'ai laissé chez elle. Elle sait qu'en t'accueillant sous son toit, elle t'a gardé en vie pendant 15 ans.
-Je suis désolée, dis-je alors, mais qu'est-ce que tout ça a à voir avec avec mon père ? Et avec moi ? »Dumbledore ne me répondit pas et fit un résumé des cinq années de Harry à Poudlard, puis, il se décida alors a expliqué pourquoi Voldemort avait essayé de le tuer 14 ans auparavant.
« -Voldemort a essayé de te tuer quand tu étais bébé à cause d'une prophétie fait peu avant ta naissance. Il savait que cette prophétie existait, mais il n'en connaissait pas tout les détails. En voulant te tuer, il croyait accomplir ce qu'elle annonçait. Mais il a appris à ses dépends qu'il s'était trompé lorsque le sort qu'il a jeté sur toi s'est retourné contre lui. Depuis qu'il a retrouvé son corps et surtout depuis que tu as réussi l'exploit extraordinaire de lui échapper l'année dernière, il a résolu d'entendre cette prophétie dans son intégralité. L'arme qu'il cherchait avec tant de constance, c'était celle-ci : connaître le moyen de te détruire.
-La prophétie s'est brisée, dit Harry. Lorsque l'on fuyait, elle est tombée et c'est cassée...
-La chose qui s'est cassée n'était qu'un simple copie de la prophétie, destinée aux archives du département des Mystères. Mais la prophétie elle-même a été faite à quelqu'un qui possède un moyen de se la rappeler parfaitement.
-Et qui est-ce ? demandais-je.
-Moi, répondit Dumbledore. Je l'ai entendue il y a 16 ans par une nuit froide et humide, dans une chambre située au dessus du bar de la Têt-de-Sanglier. J'étais aller là-bas pour voir une candidate au poste de professeur de Divination, malgré mes réticences à l'égard de cette matière que j'envisageait de supprimer. Mais il se trouvait que cette candidate était l'arrière-arrière-petite-fille d'un voyante très célèbre et très douée et la plus élémentaire courtoisie m'obligeait à la rencontrer. J'ai été très déçu, cependant. Il me semblait qu'elle même ne possédait pas le moindre don. Je lui ai donc annoncé, poliment j'espère, que je ne pensais pas pouvoir lui confier ce poste et je me suis apprêter à prendre congé. »
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TOME 3. Ariana Black, fille de Sirius.
Fanfic⚯ ͛ •suite du Tome 1 et du Tome 2 disponibles dans mes œuvres• Ariana est la fille du célèbre prisonnier d'Azkaban Sirius Black, et de Flora Lupin. Elle est née une nuit de Février 1979, et a perdu sa mère quelques mois plus tard. Elle a grandit en...