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Pdv Ayna:

Je suis au bout de ma vie, déjà que son décès soit disant naturel avait fait de moi une femme solitaire.

Aujourd'hui, c'est pire et la situation actuelle n'arrange pas les choses.

Je veux rentrer chez moi, retrouvé mes proches, j'ai vraiment besoin d'eux ...

Ma tête me fait un mal de chien, mes yeux qui fixe le sol sont rouge et gonflées.
Je suis encore par terre dans le salon de cette fichue villa.

Ismael c'est assis sur le canapé situé à quelques mètres de moi, le regard absent. Il est en pleine réflexion. 

Idriss et Aymen eux sont partis, leurs "boss" leur à donner du travail à l'extérieur.

Anass lui n'est pas là et tant mieux, je ne peux plus me le voir, j'ai tellement la haine contre lui ...

Je suis fatigué, j'ai envie d'être dans le noir, ne voir plus personne ...dormir et pourquoi pas pour toujours.

J'ai toujours pensé que je refoulais des choses graves auxquelles j'aurais pu assister et j'ai ce sentiment surtout depuis que j'ai rencontré Ismael que tout ça va sortir à un moment ou a un autre.

Ce qui m'a permis de m'en sortir, c'est ma religion et la présence de mes proches .

Moi : en chuchotant, j'en ai marre, je veux partir rentrée chez moi...sniff 

Je suis concentré sur mes doigts, j'ai plus de larmes, même mon visage est dans un sale état... 

Je sens que l'on m'observe... Je n'ai pas la force de lever ma tête pour le confirmer et c'est la dernière de mes préoccupations.

Je me parle à moi-même en répétant la même phrase ..." Je veux rentrer, j'en peux plus."

Je me lève comme hypnotisé par ma tristesse, mon désarroi.

Et je me dirige vers les escaliers pour rejoindre la chambre où plutôt ma prison joliment décorée...

Je veux fermer les yeux, faire abstraction de tout ce que je ressens.

J'ai mal et je ne veux plus ressentir cette douleur.

Tout en titubant, j'arrive enfin près des escaliers, je me sens tellement lourde, il me faut faire un gros effort pour bouger mes membres.

Pendant un moment, je regarde les escaliers et souffle de fatigue, je suis dans ma bulle, je n'entend que des bourdonnement, ma vue est flou.

Mais je me lance...

Allez AYNA tu peux le faire !

Je commence à monter, absente du monde extérieur... Mon cerveau est en veille et il ne va pas tarder à s'éteindre...

Et malheureusement, il s'éteint brusquement en plein milieu de ma montée me faisant loupé une marche et je tombe en arrière enfin, c'est ce que je pensais...

Pdv ISMAEL 

Après avoir envoyé les deux autres s'occuper de quelques rendez-vous à ma place, je me suis assis sur le canapé.

Elle est toujours au sol.

Je commence à comprendre les regards qu'elle me lançait depuis le départ, dans la douche tout à l'heure sa manière de m'observer comme si jetait quelqu'un d'autre.

Tout s'explique, mais ce qui m'énerve le plus ce sont mes pertes de mémoire, ces fragments de ma vie qui ont disparu. 

Je ne la reconnaît pas et elle aussi vue sa réaction. 

Lié par le mektoub (le destin )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant