Lié par le mektoub (le destin )

36.

Pdv Ayna

Quand j'ai repris mes esprits, je me suis détaché de lui... Une gêne a vite pris place.

Je regarde le sol, mes yeux ne reste pas en place tellement déboussolée après qu'il met fait ses excuses.

Certes, elles sont assez courtes mais venant de" mr je ne regrette jamais mes choix " il ne doit pas avoir l'habitude d'en faire.

Moi: si Allah pardonne qui suis je pour ne pas accepter tes excuses .

Je l'évite , à peine ma phrase finie et me dirige vers la cuisine.

Il ne me suit pas, je pense même qu'il est encore à sa place comme dépassée.

J'essuie mes larmes et lave mon visage avec de l'eau fraîche dans le lavabo de la cuisine puis je hausse la voix pour qu'il puisse m'entendre d'où il est.

Avant de lui poser la question je me racle la gorge.

Moi: rhm.rhmm ..... TU PRENDS QUOI POUR LE ....

Je ne fini pas ma phrase sentant une présence derrière moi, et ce parfum, l'odeur de la virilité un vrai péché pour moi, il m'en ivre.

Accoudé au lavabo depuis le depart, je me redresse et tourne doucement tout en finissent ma question.

Moi : D'une voix à peine audible...pour le Petit-déjeuner ?

Je le retrouve tout près de moi , mes yeux en me retournant tombe sur sa musculature qui n'est toujours pas couverte.
Après avoir bien regardé ses abdominaux, je continue le chemin de son corps jusqu'à retrouver son merveilleux regard qui sur le moment est intense et me perturbe au point d'en perdre mon français.

Moi : euhmmm....euhh

Je n'arrive plus à aligner ne serait-ce  qu'un mot , la tension qui nous anime devient pesante jusqu'à perdre la force de mes jambes.
Je me retient sur le rebor de l'évier pour ne pas me retrouver au sol.

Sa voix rauque et sexy résonne m'obligeant à me concentré sur ses lèvres pulpeuses.

Lui: je prends juste un café le matin.

Son regard ne m'a pas quitté une seul seconde.

Moi: euh....d'accord.. Tu peux aller t'asseoir au salon je vais...T'embrasse....euh je voulais dire te l'apporter.

Quelle maladroite que je suis !?

Face à mon quiproquo révélateur ,au passage , il émet un léger sourir en coin.
Il doit penser que je suis folle à bégayer autant pour un café.

Il approche sa main de mon visage sous mon regard inquisiteur et tout en replaçant une de mes boucles derrière mon oreille,

Lui: avec grand plaisir.

Et il sort tout en se dirigent vers le salon à l'entrée de l'appartement.

Je souffle de soulagement et m'y remet.

Quelques minutes plus tard

Je dépose le plateau avec mon petit dej et son café sur la table basse.

Un silence règne pendant un bon moment.
Lui regarde son téléphone en même temps qu'il boit son café et moi je fais semblant d'être à fond sur mes tartines alors que je n'arrive pas à avaler ce que j'ai devant moi.

J'ai décidé de ne pas me forcer plus que ça.

Tout d'un coup, il lève sa tête et regarde en ma direction.

Lui : sans élever la voix... Il faut que tu manges.

Je regarde face à moi, n'ayant pas le courage de le regarder depuis notre rapprochement.