Lié par le mektoub (le destin )

23.

Quelques heures plus tard,

J'ai fini de me laver, mes cheveux sentent bon et son démêlé.
Je me suis vêtu des habillent que IDRISS avait apporté.
Il a pris des vêtements comme j'aime.
Un jean slim basique avec un haut à manche longue noir sans artifice.
J'ai même eu le droit à des New balance en accord avec ma tenue.
Je suis gêné quand même qu'il ait dû choisir mes sous-vêtements.
Mis à part ça je me sens beaucoup mieux.

Je reste un moment dans le couloir ne sachant pas quoi faire, la situation est délicate.
Je décide d'aller dans "ma chambre", je ne me sens pas trop en sécurité dans ce couloir où je peux croiser n'importe qui.
J'entre et à ma plus grande surprise, la chambre est toute propre et elle sent tellement bon.

Mon regard se dirige vers la fenêtre ouverte un peu plus loin, c'est l'occasion de voir où je me trouve pour si l'opportunité se présente, je pourrais m'enfuir.

Je l'ouvre un peu plus est, j'observe discrètement les alentours.
Sans surprise... Il n'y a rien, mais rien du tout autour de nous mis à part un grand jardin, une véranda couvrant une piscine et une forêt à perte de vue.

Je ne dois pas perdre espoir, c'est que le côté arrière de la villa, je dois aller voir ce qu'il y a devant, j'aurais peut-être plus de chance.

Mes pensées vont vers mes proches qui doivent être à ma recherche.
N'oublions pas, il était convenu que je vois l'enquêteur le matin de mon enlèvement.
Sûrement, il a dû signaler ma disparition alarmant donc mes proches.
De mon côté, il faut que je trouve un moyen de les prévenir ou au moins de les rassurer.

Je dois éclaircir ma situation, lui parler serai la solution, on a beaucoup à se dire, mais avant tout, je dois préparer un plan.

N'ayant aucune nouvelle des autres habitant de la maison, je prends mon courage à deux mains et décide de descendre à l'étage du dessous.

Je n'arriverais à rien en restant dans ma chambre.
J'ouvre la porte délicatement.
Je commence à sortir de la chambre à pas feutrée pour éviter d'attirer l'attention, un petit repérage s'impose.

Je suis dans le couloir, je tourne ma tête de droite à gauche la voie est libre.

Je descends les escaliers après avoir retiré mes chaussures pour faire le moins de bruit possible.
Arrivée au salon, je constate qu'il n'y a personne ... Mais ils sont partis où ?
Mon cœur bat fort, ma respiration est saccadée.
Je dois saisir cette seconde occasion pour m'enfuir.

VAZY Ayna tu peux y arriver !

Sans attendre, je me précipite vers la porte d'entrée et pose ma main sur la poignet pour l'ouvrir.

ALLEZ Ayna saisis là, c'est bientôt fini !

J'ouvre donc la porte, je frôle la crise cardiaque et par précaution, je regarde un dernier coup derrière moi au cas où quelqu'un apparaîtrait par surprise.

L'adrénaline est au summum.

Mais par chance, il n'y a personne.

J'ai un mauvais pressentiment...

Au moment où j'enjambe la porte d'entrée et réoriente ma tête vers la bonne direction.

Ayna, c'est beaucoup trop facile...

Malgré mes craintes qui m'ont accompagné tout le long, je ressens une lueur d'espoir, celle d'être enfin libre...

...............

............ Mais ce fut de courte durée

Puisque ma tête cogne le torse d'un individu qui a une musculature très imposante.