KING'S WAY 👑🇨🇲

Chapitre 26

PDV Marthe

- Regarde, voilà la valise qui ne se ferme plus maintenant.

Alim : C'est alors ma faute ? C'est toi qui voulais mettre tout le Maroc dans ta valise.

- Et moi je fais comment maintenant ? Je rentre au Cameroun avec la valise ouverte ?

Alim : Mais c'est simple, tu n'as qu'à laisser une partie de tes affaires ici là la prochaine fois t'auras pas à transporter tout ton dressing lorsque tu voyage.

- N'est-ce pas ? Honnêtement je ne pense pas que je vais encore venir ici, j'ai presque fini ma thèse donc... Et toi ? Tu viens au Cameroun quand ?

Alim : Honnêtement, je ne sais pas hein ! Je comptais encore faire deux ans ici mais y'a un problème avec une de mes filles là-bas à Yaoundé donc je réfléchis.

- Euille donc tu as aussi les enfants au Cameroun ? Tu as vraiment tout pris chez maman. 

Alim : Imbécile

- Sinon, c'est quoi le problème avec ta fille ? [en se chaussant]

Alim : Son père m'a appelé hier pour me dire qu'on l'a violé.

- Ekié, quand comme ça ?

Alim : Hier toujours. Et Depuis je l'appelle mais son numéro ne passe pas et son père ne veut pas me la passer donc je me vois dans l'obligation d'arriver là-bas moi-même.

- Merde, seigneur la pauvre.

Alim : J'ai un service à te demander. Comme tu rentres même là, j'aimerai que tu la rencontre et que tu causes avec elle. Genre que tu la conseille et l'aide à surmonter ça, vu que toi aussi... fin, tu vois.

- Bien-sûr ma sœur, y'a pas de soucis. Donne-moi juste son numéro je vais la contacter.

Alim : D'accord, si tu as la chance que son numéro passe, mais à défaut je vais dire à son père de te laisser la voir. Il est difficile mais il comprendra.

- Ça marche. Bon, allons-y s'il te plaît.

On sort de l'hôtel et on entre dans sa voiture direction l'aéroport. On arrive et elle paie mon billet.

- Ma chérie, il est temps de se dire au revoir, ça m'a vraiment fait plaisir ce mois passé ensemble.

Alim : Moi aussi. Depuis que tu as épousé le gars bassa là on te voit une fois tout les mille ans.

- C'est toi qui dis ça ?

On se met à rire puis on se fait un câlin.

Alim : N'oublie pas pour ce qu'on s'est dit hein !

- Ne t'en fait pas. Je vais essayer de joindre ta fille lorsque j'arrive à Yaoundé. Le plus important dans cette situation c'est que la famille soit là pour elle un peu comme toi t'étais là pour moi en cette période. Ça va aller elle va s'en remettre.

Alim : inch'allah.

On se fait un dernier gros câlin et je me mets en rang pour embarquer dans l'avion.

- HEY, HEY, ALIM.

Alim : OUIIII ? [en se retournant]

- TU NE M'A PAS DIS, COMMENT S'APPELLE TA FILLE ?

Alim : AI...

- HEIIIIIN ?!!!!

Alim : AÏCHA, ELLE S'APPELLE AÏCHA.

On se dit un dernier au-revoir à distance et je monte dans l'avion.

J'étais partie pour finir ma thèse mais je me suis retrouvée dans les histoires de shopping par ci, KFC par là.