Chapitre 46

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...

Heidi 🧜🏼🌊  📞....

Heidi : Allô ma chérie,

- Oui, allô.

Heidi : tu te souviens même encore de moi ?

- Oui noor, Tata Heidi.

Heidi : Ekier, tata comment ? Appelle-moi juste Heidi, ça passe.

- Okay.

Heidi : Bon je n’ai pas beaucoup de crédit hein, et depuis je t’écris tu ne réponds même pas. On a un problème ?

- Noo, bon c’est juste qu’on m’a conseillé de ne pas trop trainer avec toi.

Heidi : Aicha, n’est-ce pas ?

- Noo !

Heidi : Tu mens à qui ? Bref, j’aimerai vraiment qu’on se voit à nouveau, et deux places cette fois-ci si possible.

- Et pourquoi ?

Heidi : Je sais que tu te méfies de moi et c’est normal, mais faut pas juger les gens que tu ne connais pas, c’est un conseil. Y’a des trucs qu’il faut que je te dise mais je ne peux pas te parler de ça au téléphone.

- C’est si grave que ça ?

Heidi : pas vraiment, disons que c’est un truc qui pourra t’aider à évoluer à King’s way.

- Sérieux ? Évoluer comment ?

Heidi : Weeer, mon crédit est fini oooh ! On se prend demain au bois saint Anastasie vers 9h.

- Merde, demain c’est samedi hein ! Je ne peux pas me lever avant midi...

- Allo…

- Heidi ?…

Tchuips elle a raccroché. Et je ne peux même plus prêter le crédit à orange vue que je leur dois déjà.

Massa, la pauvreté c’est quelque chose.

Abigaël : Jamilla faut que je te parle.

- Oui après [En manipulant le téléphone].

Elle entre dans ma chambre et s’assoit sur mon lit puis arrache mon téléphone.

- Ekier, c’est une nouvelle folie ? Rend moi mon téléphone [En essayant de le récupérer].

Abigaël : Écoute moi d’abord une seconde, faut que toi et moi on cause petite sœur.

- Je ne suis plus ta sœur sorcière, à Douala quand Pharaon me battais tu étais poteau planté là en mode spectatrice et maintenant tu veux jouer la sœur aimante et protectrice ?

Abigaël : tu ne m’as même jamais laissé l’occasion de me justifier ou même de m’excuser par rapport à ça.

- Tes excuses ne vont pas retirer les cicatrices qu’il m’a laissée le jour-là.

Abigaël : Tu fais même les manières là avec qui espèce de…

- Voilà, vas-y ne te retiens pas. [En reprenant son téléphone]

Abigaël : Écoute Jamilla, maman est assise seule là-bas au salon, ça fait plus de deux heures qu’elle regarde le plafond sans bouger. Je ne sais pas pour toi mais moi ça me fait mal de la voir comme ça.

- Le rapport ?

Abigaël : Franchement, on n’est pas docteur, nous ne pouvons rien faire pour la soigner mais je pense quand même que ça peut aider si elle voie ses filles s’entendre et vivre ensemble dans la joie. Ça a toujours été son rêve.

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