Chapitre 21

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PDV Malika

Vaisselle faite, ménage fait, taxi lavé jusqu'aux roues, cuisine faite, c'est bon je suis prête à commencer cette nouvelle année académique.

Le soleil se lève et je m'en vais demander l'argent de la semaine à papa. Je tire le rideau qui leur sert de porte et je constate que papa et maman dorment encore, bon sang. Je n'ai pas le choix je vais devoir les réveiller.

- Papa, papa, papa [en le secouant légèrement].

Papa : oui, qu'est-ce qu'il y'a ma fille ?

- Le soleil s'est levé, faut que j'y aille.

Papa : D'accord, va m'attendre au salon j'arrive.

Je me dirige au salon et je m'assois sur un des tabourets en bois. Il vient me rejoindre deux minutes plus tard et me donne un billet de deux mille francs.

- Merci papa, c'est pour deux semaines ?

Papa : Non, non ma fille, c'est juste pour cette semaine.

- Es-tu sérieux ? Mais habituellement tu me donne mille francs pour la semaine, deux mille c'est beaucoup trop papa. Que vais-je faire avec tout ça en une seule semaine.

Papa : Tu le mérite ma fille, ta mère est d'accord avec moi pour une fois. Tu fais toutes les tâches ménagères toute seule et tu prends soin de nous lorsqu'on est malade et malgré tout ça tu arrives à nous ramener des bonnes notes. Je suis tellement fier de toi ma fille. Tu mérites bien d'avoir ces deux milles pour ta rentrée.

- Merci beaucoup papa. Bon j'y vais. [je m'approche de lui et je lui fais la bise]

Papa : Tu es magnifique ma fille.

/Une voiture klaxonne dehors /

Papa et moi sortons pour voir qui c'est. Une grosse voiture bleue était garée sur la petite cour devant la maison. C'est César qui est à l'intérieur.

Ce gars change la peinture de sa voiture selon son humeur ce n'est pas possible.

Je refais une bise à mon père et j'entre dans la voiture de César. Il fait signe de la main pour saluer César qui le salut en retour, puis il démarre et on s'en va.

Je connais la question qui se pavane dans vos esprits, oui mon père est au courant pour César et moi, et il approuve du moment que ça n'influence pas mes performances à l'école.

Fin, mon père tolère tout du moment que j'ai de bonnes notes.

Il me répète chaque jour que je suis l'espoir de la famille donc je dois exceller à l'école à tout prix.

César : Comment va mon bébé ?

- Je me porte bien mon cœur et toi ? Tu m'as beaucoup manqué tu sais ? [En lui faisant une bise à la joue]

César : Ekier, ekier tu veux qu'on fasse l'accident ? Garrrr ! Easy, je suis entrain de conduire frrrr !

- Désolée je me suis emportée.

César : C'est rien mon sucre, tu m'as aussi beaucoup manqué. Ca n'aurait pas été le cas si tu étais venue chez moi de temps en temps pendant les vacances.

- Je te l'ai dit, mes parents étaient gravement malades. Je n'ai pas eu une seule seconde de libre, je devais m'occuper d'eux.

César : C'est pour ça que je t'aime. Tu es tellement... Je ne sais même pas quoi dire. Tu es trop spéciale.

On a continué à discuter tout au long du trajet mais on n'avait pas grand-chose à se dire vu qu'on discutait énormément par message durant les vacances.

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