Chapitre 32

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PDV Malika

Il est cinq heures du matin, je viens de finir mes quatre tours d'eau. J'aurais bien voulu en faire plus mais aujourd'hui est un jour important.

C'est la remise de bulletin.

Actuellement je suis ex-aequo avec Vanessa. Elle m'a battu au premier trimestre et je l'ai battu au second. Si je sors encore première, j'aurais toutes mes chance pour avoir une bourse l'année prochaine et aller étudier dans le pays de mon choix.

Il faut seulement que je dépasse Vanessa d'un point, un seul. Mais ce n'est pas chose aisée. La fille-là est un vrai monstre en ce qui concerne l'école, elle a tout pour être senior prefect. Surtout depuis qu'elle n'est plus en couple avec Vannelle là.

Elle a suivi mon conseil et elle est allée dire à Vannelle ce qu'elle ressentait vraiment, c'est-à-dire plus rien enfaite. Il l'a vraiment mal pris parce qu'à la base c'est elle qui lui courait après et le suppliait de se remettre avec elle.

Le pire c'est qu'elle ne lui a même pas dit qu'elle le trompait à nouveau avec le même gars. Je pense qu'il aurait vraiment déraillé.

Le pauvre.

Je suis prête et je m'en vais dire au-revoir à papa. J'entre dans sa chambre et je trouve qu'il est aussi prêt à sortir, il s'en va surement voir maman à l'hôpital.

Il fait ça chaque matin depuis deux mois déjà. Mais ça commence à devenir chaud coté dépense. Non seulement il faut payer l'hospitalisation de maman, les médicaments, les injections et tout, mais en plus il doit prendre le taxi allé-retour chaque jour.

Oui il n'est plus taximan. La voiture est en panne depuis et il n'y a pas l'argent pour arranger. Maman est hospitalisée donc c'est moi qui gère le bar lorsque je rentre des cours. C'est grâce à ça qu'on arrive à manger quelque chose. Mais pour les études ça m'handicape beaucoup.

Anyway... allons voir si mes sacrifices ont payé.

/Une voiture klaxonne/

- Bon papa, César m'attend déjà. le soir seulement. [En lui faisant la bise]

Papa : Euh ma fille, tu penses qu'il serait possible que ton copain me dépose à l'hôpital ?

- Papa...

Papa : Bon pas forcement à l'hôpital. Même si c'est juste au rond-point longkak. Je vais me débrouiller pour la suite.

- Je vais le lui demander.

Papa : Merci ma fille, désolé de t'imposer ça.

- Ce n'est pas grave papa. Je comprends.

On sort et je demande à César qui accepte sans hésiter. Il le dépose même à l'hôpital sachant que ça va nous faire arriver en retard.

Papa : Désolé de t'infliger ça mon fils...

César : Non le père, c'est rien.

- Au-revoir pa.

Papa sors de la voiture et on prend la route, direction le Campus. Vue que nous sommes en retard, César roule à vive allure au risque de brûler les feux.

César : Comment tu vas ma chérie ?

- Ça va bien. Pardon concentre toi sur la route.

César : Pourquoi ? T'es pas prête à mourir avec moi ?

- Si, mais pas comme ça. J'ai encore plein de trucs à vivre.

César : quel genre de truc? Tu as déjà découvert mon corps qu'est-ce qu'il te faut d'autre ?

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