Un Simple dîner...

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Aujourd'hui nous sommes dimanche et je me suis réveillée de bonne humeur.
J'ai mis ma playlist spéciale dimanche avant de commencer à faire le ménage.

Celui-ci terminé, je suis allée m'apprêter pour aller à l'église.
J'ai mis un jean mum avec une chemise en satin jaune moutarde, j'ai fais un nœud avec des parties de la chemise et je mets des converses blanches.
Pour mon maquillage, j'ai juste mis un peu de mascara sur les yeux et du gloss.
J'ai laissé mes cheveux au naturel.

Je ferme la porte à clé et prend la route.

***

La messe s'était très bien passée.
On nous a parlé de la tentation.
On nous a dit que la tentation arriver à tout moment et surtout lorsqu'on veut consacré du temps à Dieu. La tentation n'est pas seulement mauvaise elle est aussi un moyen d'affermir la foi et la fidélité envers Dieu.

Je suis allée rejoindre Fatou pour qu'on aille ensemble au restau. On avait prévu cette sortie avant l'apparition de Marcus.

_Enlève déjà ton pantalon et tes baskets parce que tu ne vas pas rentrer avec. Elle me menace.

_Sia. Achètes toi des habits.

Elle roule des yeux puis viens me faire un Câlin. Notre câlin dure au moins trois minutes avant qu'on se détache.

Nous marchons alors jusqu'à notre restaurant préféré.

Arrivées là-bas, nous nous mettons à notre table habituel.

Lucas, le serveur que nous connaissons depuis un moment s'approche de nous tout sourire.
Lucas est un jeune français, venu chercher aux États-Unis liberté et indépendance.
I

l a trois années de moins que nous et pourtant il a déjà la maturité et la sagesse d'un homme, un vrai.

_Alors les filles, ça va? Il nous demande toujours le sourire au lèvres.

_Ça va, je répond.

Fatou hoche la tête.

_Vous prenez le menu habituel?

_Oui, nous répondons en même temps.

Il repart et revient quelques minutes après avec notre commande.

_Aller balance, je veux tout savoir.

Je savais que cette question viendrait mais j'aurais bien voulu l'éviter.
Je soupire avant de faire comme si de rien n'était. Je mange tranquillement en l'ignorant.

_Toi!

Vent.

_Hé! Je t'appelle.

Double Vent.

_Kabeji.

À l'entente de son nom je me crispe et la regarde avec incompréhension.
Je fronce des sourcils en la fixant.

_Tu vois quand tu veux, elle sourit.

_Imbécile.

Elle rigole et continue de me harceler.

_Toi tu faisais quoi avec un homme, hier, dans ma boîte? Dit une voix que je reconnaîtrai entre mille.

Jordan.

Il me donne une petite tape sur la tête avant de s'asseoir sur l'une des chaises libres.

_Tu vas pas t'y mettre aussi, je râle.