Chapitre 15

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Je suis réveillée en plein milieu de la nuit par le vrombissement d'un moteur.

C'est pas possible !

Je ne supporte pas être déranger dans mon sommeil, c'est vraiment quelque chose que je déteste. Et qui plus est, par le bruit d'une satanée voiture.

Je laisse échapper un gémissement de frustration, je me retourne plusieurs fois dans mon lit. Malheureusement, c'est trop tard, impossible de me rendormir.

Il est 1h30 du matin, qui peut bien faire un bruit à cet heure-ci !

Énervée, je m'assieds sur mon lit, toujours autant frustrée par mon réveil précipité au beau milieu de la nuit.

Je remarque également que le lit de Mélissa est vide. Ce qui veut certainement dire, qu'elle passe une bonne soirée.

Au moins, je suis satisfaite d'avoir convaincue les filles de rester à la fête, pour qu'elles puissent s'amuser et non me consoler dans ma peine et dans mes larmes.

Je ne veux pas être un fardeau pour elles, même si je sais qu'elles ne le feront jamais par obligation, mais par amitié.

Ensuite, je me lève péniblement de mon lit et je m'approche de la fenêtre, tentant d'apercevoir l'imbécile qui vient de me réveiller.

Malheureusement, je ne parviens pas à dissimuler quoi que ce soit, puisque les arbres cachent la totalité du paysage.

Pourquoi, faut-il que cette chambre ne donne aucun accès visuel sur l'extérieur du campus !

Je me réinstalle dans mon lit, tout en défilant des injures entre mes dents. La seule idée qui me traverse l'esprit pour pouvoir retrouver le sommeil est de regarder un film.

J'attrape mon ordi sur ma table de nuit et mon choix s'arrête sur " Nos étoiles contraires ". L'un de mes films préférés et dont j'ai vu un nombre incalculable de fois.

Brusquement, j'entends dans le couloir quelqu'un prononcer des injures. Bon sens, ça ne fait même pas cinq minutes que mon film vient de commencer, que je suis déjà interrompue.

Maudissez-moi !

En y repensant, c'est peut-être l'abruti qui m'a réveillé !

Et puis merde ! Je n'y prête plus attention et j'appuie sur le volume de mon ordi, essayant de ne plus être distraite par le perturbateur dans le couloir.

De plus, nous sommes Dimanche, alors il y a de grande possibilité que certains étudiants rentrent bourrer sur le campus.

Soudain, une voix d'homme jure à nouveau, suivit d'une voix de femme.

Bordel !

Le type hurle plus fort, insultant la fille de chieuse. Quand subitement, je reconnais le timbre de la voix. Valentino !

Je saute hors de mon lit et ouvre d'un mouvement brusque la porte.

Je l'aperçois affalé parterre, le dos adossé contre le mur d'en face. Je suis choquée de le voir ici et dans cet état.

Mais, qu'est-ce qu'il fou parterre et saoul !

Une fille aux yeux bleus électrisants et aux cheveux noirs ébènes lui crie dessus, les bras croisées contre sa poitrine.

- Qu'est-ce que tu viens faire ici ? Demande-je abasourdie.

Valentino lève sa tête dans ma direction, les cheveux ébouriffés, en affichant un large sourire sur son visage.

Valentino ( En Pause ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant