Valentino ( En Pause )

Chapitre 46

Mais, je ne vais jamais pouvoir faire ça !

- Bien-sûr que oui, s'exclame Cécilia à côté de moi.

Mélissa a sonné à Cécilia après notre petite discution de tout à l'heure et lui a expliqué mon problème au niveau sexuel. Et maintenant, les filles m'ont obligé à inviter Valentino ce soir pour le séduire à nouveau et raviver la flamme de notre couple.

Hors, elles essayent de m'apprendre à draguer, ce qui, je l'avoue est totalement embarrassant.

Elle se place devant moi, me regarde et ajoute :

- Tu le regardes droit dans les yeux avec un regard de braise et tu essaies de maintenir un sourire aux lèvres. Dis-toi que les yeux disent tout ce que nous ressentons. Ils sont notre meilleur arme pour remporter la guerre dans le monde de la séduction.

C'est clair, je suis au bout de ma vie.

Alors que, je la regarde me dévisager avec ses yeux pénétrants, mais également effrayants, je ne sais quoi faire devant mon amie, à part pouffer de rire devant son air plus que déboussolant et confus.

Elle crispe sa mâchoire et prononce d'un ton agacé :

- Sois un peu sérieuse.

- Comment veux-tu que je sois sérieuse avec ton visage déformé, pouffe-je à nouveau.

Elle lève les yeux au ciel.

- T'es vraiment chiante, déclare-t-elle en boudant.

Je souffle.

- OK. Je t'écoute.

Elle se tourne vers moi.

- Regarde-moi droit dans les yeux.

Je me place droit comme un piquet et toise longuement mon amie, tout en essayant douloureusement de ne pas rire devant son expression sérieuse.

Mes yeux brûlent peu à peu, mais je me force à soutenir son regard et d'afficher un sourire charmeur.

Enfin, je tente de sourire, mais j'ai plutôt l'air d'une folle alliée en train de dévisager mon amie.

- Oh ma beauté, si tu le regardes comme ça, je t'en supplie, évite ça tout de suite.

Je hausse un sourcil.

- Et pourquoi ?

- Tu as bizarrement un tic à l'œil droit et non un regard de braise.

Soudain, on entend Mélissa éclater de rire.

- Merci de te moquer de moi, souffle-je.

Elle tente de reprendre sa respiration, lorsqu'elle répond :

- Je m'excuse, mais c'était vraiment hilarant de te voir cligner de l'œil, tout en essayant de draguer de cette manière.

Je marche en direction de mon lit et me jette sur le matelas, en enfouissant ma tête dans l'oreiller.

- Je suis nulle.

- Non, tu n'es pas nulle. Il faut juste que tu restes toi-même, déclare Cécilia.

Je lève lentement la tête, le visage honteux.

- Je ne suis pas sensuelle et je n'ai pas un foutu regard de braise. Je suis tout simplement nulle pour séduire mon propre copain.

Mélissa et Cécilia s'assoient sur le lit et m'observent quelques instants sans prononcer un mot, quand soudain, Mélissa se lève d'un bond.

- Sois toi-même. Il t'aime comme tu es, donc nous allons simplement te vêtir de ta plus belle robe et tu attaqueras par instinct.