Chapitre 2

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- On y est ! S'exclame Cécilia, au moment où nous passons la gigantesque barrière de l'enceinte de la Haute Ecole de Léonard de Vinci.

C'est aussi grand et beau que sur leur site internet. Les bâtiments sont gracieux et chics.

Après que ma meilleure amie gare sa Citroën C 3, celle-ci inspecte les façades dans son intégralité et un énorme sourire se forme sur son visage de poupée.

- Waouh! C'est super classe dit-elle en détachant sa ceinture de sécurité.

- Tu l'as dit ! C'est vraiment impressionnant, réponds-je.

Plusieurs personnes déambulent, des parents saluant et embrassant leurs enfants pour leur dire au revoir, versant quelques larmes au passage, ce qui me fait repenser tristement au visage de mon père.

Me ressaisissant devant l'enthousiasme de Cécilia, nous descendons de la voiture et sortons nos valises du coffre.

Ensuite, nous cherchons l'emplacement de la réception sur le plan du campus, que ceux-ci nous ont procuré lors de notre admission par courrier.

Après dix minutes de recherche, nous rentrons à l'intérieur du bâtiment où nous apercevons derrière un mini comptoir, une dame d'une quarantaine d'années au trait dur.

Cette dernière, nous salue à peine, en nous scrutant de la tête aux pieds.

- A qui ai-je l'honneur, annonce-t-elle d'un ton maussade.

- Mencia Malonga et Cécilia Lejeune, réponds-je poliment et ignorant son comportement désagréable.

Elle examine son agenda, pour ensuite lever son regard sévère dans notre direction.

- Chambre B7 pour Mademoiselle Lejeune et chambre B12 pour Mademoiselle Malonga, déclare-t-elle en nous déposant nos clés sur le comptoir.

Cécilia et moi s'observons avec surprise, sachant que nous allons être non loin l'une de l'autre.

- Ah oui, j'oubliais de vous fournir votre planning de la semaine, souffle-t-elle.

Nous récupérons nos clés et nos horaires, pour ensuite saluer cette dame aussi froide que la glace et déguerpir sur le champ des regards haineux, qu'elle nous lance depuis tout à l'heure.

En découvrant nos plannings respectifs, nous constatons que nous avons plus ou moins des horaires similaires.

Mis à part le mercredi et le vendredi, Cécilia terminera une heure plus tard, étant donné qu'elle a opté d'un cours de littérature intensif.

Nous nous frayons un chemin dans le couloir, lorsque nous apercevons le numéro B7.

- Bon ma beauté, je vais découvrir ma coloc de chambre, espérons qu'elle soit agréable et non odieuse comme cette peau de vache de réceptionniste, souffle Cécilia.

- Je croise les doigts pour toi, dis-je en souriant.

- Bonne chance à toi aussi, répond-elle d'un clin d'œil.

Je poursuis mon chemin, quand j'arrive quatre portes plus loin devant ma nouvelle chambre.

J'observe quelques instants le numéro afficher sur la plaque et souffle un bon coup avant d'entrer à l'intérieur.

La chambre est petite, il y a deux lits minuscules et deux bureaux. Je remarque que l'un des murs sur ma droite est recouvert de poster de Ryan Gosling.

Une fille aux cheveux bruns est installée sur l'un des deux lits, bouquinant un livre ou plutôt un magazine de mode.

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Valentino ( En Pause ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant