Chapitre 29

143 31 7
                                    


- Mencia !

Je sens une main me secouer l'épaule.

- Mencia, lève toi.

Être agitée par des mouvements brusquent me fait aussitôt sortir de ma somnolence.

- Bon sens, Mencia réveille toi.

Je papillonne des paupières, quand je vois une silhouette penchée sur moi. De long cheveux bruns apparaissent clairement devant mes yeux, lorsque je reconnais le visage de mon amie.

- Meli .....

Dans l'instant, la paume de sa main vient recouvrir ma bouche.

- Chut ! Il faut que tu te lèves sans faire de bruit.

Je la toise sans comprendre.

Pourquoi, elle est aussi stressée ?

- S'il te plaît, il faut que tu sortes du lit le plus discrètement possible, puis je t'expliquerai tout après.

Peu à peu, je reprends conscience et remarque que je ne suis pas dans ma chambre.

- Mais, on est où, bordel ?

- Nous sommes tous chez Richie, chuchote-t-elle.

Plusieurs imagines viennent s'entremêler et se défiler comme un éclair.

Je me souviens des cocktails, de la piste de danse avec mes amis, Richie qui fait une déclaration à Mélissa en plein milieu de la salle, Valentino et moi qui dansons collé serré et en s'embrassant ardemment devant tous les gens.

Mon dieu, la soirée d'hier était plus que trépidante. En une seule nuit, j'ai accumulé et entrepris énormément de dépravation.

Nous étions tellement loin que nous avons dû faire appel à un Huber pour aller dormir chez Richie, vu qu'il ne loge pas au campus et que ses parents sont rarement présents durant les week-ends.

Et nous avons continué notre soirée, avec de l'alcool, des danses plus que sensuelles et des baisers enfiévrés entre Valentino et moi.

Mélissa me fait signe de me lever.

Je me redresse, quand je sens un épouvantable mal de tête me perforer chaque neurone.

- Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi, tu es si stressée ? Souffle-je péniblement et sentant ma gorge endolorie par le nombre de verre d'alcool ingurgité la veille.

D'emblée, elle pose son index devant sa bouche et m'indique d'un signe de tête la présence de Valentino dans le lit.

Il est endormi sur le ventre, la tête tournée du côté opposée. La couette lui recouvre uniquement le bas de ses hanches. Ses cheveux sont ébouriffés et je peux apercevoir quelques griffes sur le dessus de son dos dénudé.

Sainte Marie ! Je n'ai pas été de main morte.

Mes yeux ne cessent d'admirer son corps parfait et tellement sexy.

Mélissa agite sa main devant mon visage, ce qui a le pouvoir de me ramener rapidement à la vie.

Je me lève doucement en zieutant Valentino et réussi à m'extirper du lit sans difficulté. Sur le moment, je sens de léger picotement entre mes jambes et j'ai un peu le tournis.

L'alcool n'est vraiment pas fait pour moi !

Je distingue mes vêtements et mes baskets dans un coin de la chambre, je les attrappe et commence à les enfiler, quand soudain un souvenir me revient.

Valentino ( En Pause ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant